6 Sites ont diffusé ma lettre
de présentation et je les en remercie vivement. Grâce
à eux, j'ai tellement reçu de messages par Internet
que j'ai décidé d'ouvrir mon propre site. Souvent,
les mêmes sujets revenaient :
Pourquoi n'y a t'il pas plus d'amazones
? qui sont-elles ? que faut-il faire pour entrer dans leur cercle
très fermé ? doit-on, pour devenir amazone, prendre
l'uniforme et entrer en religion ? J'ai rencontré des amazones
mais elles ne répondaient à mes questions qu'en indiquant
des tarifs de stage, de selles, de chevaux de race uniquement. J'ai
envie de monter en amazone, mais doit-on absolument faire des concours
de beauté, avec ambiance arsenic et vieilles dentelles ?
Faut-il être aristocrate et fortunée pour être
autorisée à monter en fourches ? Existe t'il d'autres
associations ou regroupement d'amazones que celles qui ont l'autorité
suprême en la matière ? Faut il ressembler à
Estelle Halliday ou Sophie Marceau pour monter ?? Il y a t'il d'autres
amazones et vous, comment avez vous fait ?????
Je vais répondre par des
extraits d'articles de Presse :
" Vers une discipline
unisexe......L'environnement rustique du cheval, la norme imposée
par les hommes, le désir de les égaler (voire de les
surpasser) associés aux difficultés de différenciation
sexuelle liées à l'adolescence conduisent certaines
cavalières actuelles à négliger un peu leur
tenue. C'est la mode de l'unisexe, de la masculinisation, des tee-shirts
débraillés et des vêtements informes......Elles
rêvent à nouveau de coquetterie, de grâce...
La monte en amazone leur donne l'occasion de retrouver le goût
de s'habiller et de plaire aux autres. Elles sont ravies de retrouver,
avec la monte dans les fourches, toutes ces valeurs anciennes qui
incitaient les hommes à se conduire en gentilshommes et à
être galants. Ces amazones modernes affirment avec force leur
féminité. Elle sont l'antithèse des cavalières
asexuées qui avaient dû renoncer à leur condition
de femme pour accéder à ce sport d'hommes qu'était
devenue l'équitation." Cheval magazine n°292.
En Camargue comme en Espagne, des
cavalières montent à califourchon avec des jupes culottes
très élégantes et leur tenue allie pratique
et différence. Quand on prend l'étrille pour brosser
un cheval qui sort du pré, un cheval qui n'est pas enfermé
23 H sur 24 dans un boxe, un cheval qui n'a pas un palfrenier attitré
hormis vous, je pense que le tee-shirt en été et la
grosse veste en hiver, ne sont pas une marque de décadence
mais bien de pratique. Asexuées, je prendrais cela comme
une déclaration de guerre et vous ? le cheval ? on en parle
pas, est-il seulement un accessoire, mais parle t'on d'équitation
ou comment séduire ?
Continuons notre lecture :
"Les amazones associent
d'ailleurs souvent tradition et féminité. Le mot "tradition"
revient régulièrement dans leur discours. "En
tant que femme, j'ai ressenti l'envie de monter à cheval
sous sa forme la plus pure, la plus traditionnelle et la plus féminine",
......."L'exigence imposée par la difficulté
technique de cette monte, liée à la recherche esthétique
me passionne, .....Car les amazones ne sacrifient pas leur capacité
technique à leur élégance. Pas question de
renoncer à être compétitive sous prétexte
qu'on affirme sa féminité ! Ainsi les amazones modernes
n'hésitent-elles pas à sauter ou à se mesurer
dans les plus grandes compétitions de sauts comme de dressage........Car
les amazones modernes sont aujourd'hui les guerrières
qui affirment haut et fort que la femme est bien l'égale
de l'homme en tant que cavalière...sans pour autant renoncer
aux particularités de son sexe."
Cheval mag n°292.
Si nous avions gardé nos
chères traditions, on devrait encore faire la lessive à
la main et rester au foyer pour faire beaucoup d'enfants et les
élever. On parle beaucoup de sexe, d'esthétisme, de
technique n'a t'on pas oublié quelqu'un depuis le début
?....et oui le cheval. Qu'il y ait des amazones qui pratiquent la
compétition au plus haut niveau, c'est magnifique et je les
admire. Loin de moi l'idée de penser qu'elles sont hors normes,
déguisées. Ce sont des guerrières. Et nous,
les autres, car c'est bien nous qui sommes plus nombreuses, c'est
bien nous qui sommes des extravagantes, déguisées,
venant de tous milieux sociaux, nous qui ne cherchons ni le regard
des messieurs, ni les feux de la rampe. Nous voulons seulement monter
en amazone pour le plaisir, avec une tenue que l'on a choisie et
non imposée, nous qui aimons être libres comme tout
être humain en l'an 2000. Nous sommes différentes des
hommes, jamais un homme ne fera un bébé, pas plus
qu'il mettra une jolie jupe en velours et montera en amazone sur
un fier étalon....alors laissez nous un peu de soleil, et
rangez vos armes dans les placards, c'est très démodé.
Reprenons notre lecture :
Toujours dans cheval magazine
"Par passion, M. Cabaud
en 1973 a créé la première section d'amazones
pour faire plaisir à son épouse Mme Jehanne de la
Tousche qui pratiquait depuis 1962.
C'est ainsi qu'est né l'ANATRA. Mise en place des premiers
examens fourches bronze, argent, or..." Ce qui devait arriver,
arriva jugement et examen, compétition. L'idée était
bonne au départ, dommage que les instances n'aient pas suivi.
Entre 90 et 91, 18 déléguées
régionales assurent la coordination, sous la responsabilité
de M. JM BARRY en liaison avec l'ENE." Cheval
Loisirs
" Amazones anthropophages"
"Au salon du cheval,
lors du Trophée Boucheron, les amazones se sont liguées
pour écarter Elisabeth Meitès de la compétition.
Ces dames auraient-elles la mémoire courte ? En effet, l'existence
même du trophée est le résultat du travail acharné
d'Elisabeth Meitès pour imposer les amazones au Salon du
cheval. N'est ce pas Mme Meitès qui a inauguré cette
compétition l'an dernier ? En outre, depuis plus de deux
ans, le dévouement et la présence d'Elisabeth auprès
des rédactions des revues équestres et même
à la télévision ont apporté une réputation
nouvelle à ces "élégantes" à
cheval et suscité un net regain d'intérêt de
la part des médias pour la discipline. Pour sa part la rédaction
de Cheval Magazine déplore le comportement de ces dames qui
ne semblent même pas avoir la reconnaissance du ventre ! Quand
aux prestations des cavalières dans ce trophée, elle
a été decevante. La plupart d'entre elles n'étant
même pas capables d'exécuter une reprise sommaire."
Cheval magazine
Encourageant, ça donne envie
de faire partie de l'élite ???, personnellement j'ai collectionné
toutes les fiches sur la monte en amazone dans "Cheval Magazine"
d'Elisabeth Meitès, que je trouve très agréable,
qui partage sa passion. Les photos prouvent bien qu'on peut monter
avec une tenue autre que l'uniforme préconisé par
la hiérarchie. Je regrette beaucoup les articles de Mme Meitès
; peut-être est-ce la robe de son magnifique cheval qui a
déplu à ces dames, il est hors norme. Dans ces textes
comme dans les reportages, on a pu voir qu'elle avait une philosophie
proche de celle des amazones indépendantes, le partage, la
complicité avec son cheval, la technique évolutive
de la monte à notre époque et bien d'autres qualités.
Pour finir avec les articles,
Cheval Magazine n°347 La
photo de l'amazone qui saute une barre en feu et la photo de l'amazone
avec une superbe robe montrent de toute évidence que la mode
n'est plus à l'austérité et que l'on n'est
pas déguisée ou courtisane si l'on adopte de jolies
tenues de présentation.
"La monte en amazone est
reconnue par la Fédération française d'équitation
. Les cavalières qui la pratiquent peuvent présenter
les Galops en section amazone (fourches)......Mais comparée
à la Grande Bretagne et à sa Side-Saddle Association,
la France fait pâle figure........La commission amazone a
déjà été supprimée et les crédits
coupés à la suite des bouleversements fédéraux
de ces derniers mois. Difficile dans ces conditions d'organiser
des concours ou des démonstrations." Mme Monique Pradet
est présidente de l'association des amazones de France"
Cheval Magazine
Que la FFE fasse déjà
le ménage chez elle, entre le tourisme équestre, les
poneys et les chevaux. Les problèmes sont forts nombreux
alors cette petite section .....où va t'elle finir ???
Dans un site "les amazones
de Belgique" quelques écrits m'ont fait bondir.
Leur humour m'a totalement échappé,
mais y avait-il vraiment de l'humour ?
*Nos grands-mères
chassaient le renard déjà en amazone,"
la chasse à courre me fait horreur, tradition moyenâgeuse.
Leur conseil sur la monte : "le regard haut, fier
et droit par Saint Georges, soyez fier de monter à cheval."
Moi qui me bats depuis 30 années
et qui aie appris à tous mes élèves "soyez
toujours souriant(s) même en cas de difficultés"
ou "le cheval n'est un trône et vous n'êtes pas
un roi ; laissez le snobisme à ceux qui n'ont rien d'autres
et soyez courtois et gracieux" (j'avais des élèves
hommes, femmes de tous âges). Nous n'avons pas le même
sens des valeurs. La cerise sur le gateau, leur rencontre avec deux
malheureuses jeunes filles, au Salon des Vacances de Charleroi,
qui essayaient de faire une petite démonstration ; à
leur grand malheur cela s'est mal passé. Ces dames les ont
jugées, condamnées sans appel, ces deux malheureuses
n'avaient pas la permission de ces dames : "d'autres
regroupements, voyant le succès (tout relatif) de cette renaissance,
présentent eux aussi, des amazones. Et c'est là que
je m'insurge ! ........ce ,n'est pas n'importe quoi, n'importe comment"
" "positions anarchiques, présentation en dessous
de tout, costumes sans commentaires et pour comble "chute".
Hippo news 264
Une courronne ça ne se partage pas , encore heureux que nous
sommes loin du goudron et des plumes, cela ne m'a pas fait rire
du tout, j'ai été révolté. Leur solution,
c'est de prendre des cours avec elles à 500 FB la 1/2 heures,
plus l'achat d'une selle ou la louer , location du cheval, achat
d'une tenue classique minimum 2 000 FF. Il ne leur est pas venu
à l'esprit à ces dames, qu'il y avait des personnes
qui n'avait pas de gros moyens financiers comme les étudiantes
par exemple, ne peuvent elles pas donner des conseils gratuitement
ou leur but n'est-il pas de faire une selection par l'argent et
non les qualités d'une cavalière ? peut-être
qu'en ouvrant la porte du bénévolat, ont t'elles peur
de la concurence, juste un article avant, elles parlaient de leur
propre prestation à Heysel, elles n'étaient que 2
mais les meilleures...j'arrête
mes commentaires vous les trouvez dans le site d"'amazone passion".
Je ne leur ferai pas de publicité, elles représentent
la caricature de ce qui a tué l'équitation en fourches.
Voilà ce que j'ai toujours fui, lorsque je me trouve à
pied et que je rencontre des amazones, ma première réaction,
c'est d'aller leur parler, et si jamais il y a eu un petit incident
car personne n'est à l'abri d'un cheval qui chauffe devant
la foule, je viens apporter mon aide et jamais je ne me permets
de juger et rejetter.
Témoignage :
Une amazone très active qui
avait aidée à remettre en place l'association des
amazones de France et qui a travaillé sous les ordres de
M. Marty : la preuve que l'habit ne fait pas le moine comme l'on
dit, voici ses propos. De la grande tradition, elle n'a gardé
qu'une très grande amertume. Cathou trouvera sa place, dans
ce site en faisant des articles sur l'ostéopathie, M. Marty
et beaucoup d'autres choses encore.
"On rêve toutes DU
CHEVAL - LE CHEVAL : pour ma part cela serait un Andalou Gris à
belle crinière, pommelé avec des naseaux roses, des petites oreilles
vives et des grands yeux bordés de cils. Une queue majestueuse flottant
au gré de son galop rassemblé. Une robe du 14ème siècle en velours
bordeaux et bleu nuit, les manches flottantes et découpées, le long
pan de la jupe balançant au rythme d'un passage ou s'envolant sur
une cabrade.......le harnachement de parade brillant sur sa belle
robe.
Pour d'autres, cela serait un
Frison noir comme la nuit, un pur sang fougueux et rapide, un trotteur
gentil et appliqué.......des trophées de dressage, des spectacles
en musique, les projecteurs, l'illusion pour 1 heure, 1 minute d'être
dans un autre siècle, un autre monde, une autre héroïne, non pas
des temps modernes mais de jadis.........enfin bref assumé et vivre
une passion. Mais que cela est compliqué..... Quand je consulte
les sites de nos amazones de Belgique, d'Angleterre et d'ailleurs,
j'ai honte......et je suis bien songeuse.....Ah, les belles paroles
que j'ai entendue ! mais où sont les actes ? Doit-on finir par croire
ce que disent certains : que cette monte pour être désuète et féminine
va bien avec l'esprit des femmes, versatiles, égoïstes et superflues......je
refuse d'y croire même si cela est effectivement le portrait tout
craché de certaines qui croient tenir tout le pavé à elles seules.
Pour ce qui est des amazones de France (l'association), je peux
t'en parler assez bien car je fus à l'origine de sa relève et elles
m'ont exclu car je voulais justement étendre la monte et faire parler
d'autres filles d'autres régions et arrêter les jalousies et cancaneries.
Maintenant je crois pas que cela ait beaucoup changé car elles n'ont
même pas fait un site Internet alors qu'elles se prétendent le SEUL
LIEN ENTRE NOUS TOUTES ET PROMOUVOIR LA MONTE DANS TOUTE LA FRANCE...........
et cela fait 3 ou 4 fois que j'entends dire qu'a part 2 3 bidouillages
dans leur coin cela n'a pas progressé... Je sais que l'étrier du
bois de Boulogne et la section amazone du Haras de Jardy sont ceux
qui ressemblent le plus à quelquechose (6 à 12 filles, 1 reprise
et quelques sorties) sinon les autres sont des amazones indépendantes
éparpillées à droite et à gauche et qui au gré du hasard dans leur
club font 1 ou 2 émules mais cela ce produit plus en grande province
apparemment qu'aux alentours de Paris. "
C'est un témoignage poignant,
qui révèle bien l'état d'esprit d'une certaine
catégorie de cavalières qui ne trouveront pas leur
place sur ce site qu'elles aimeront critiquer et condamner.
Pour ma part, j'ai des jeunes filles de 12 ans jusqu'à des
dames de 76 ans qui correspondent déjà assidûment
avec moi. Certaines m'apportent énormément par leurs
conseils et remarques judicieuses et les plus jeunes, je les invite
(gratuitement) à essayer cette monte même chez moi.
Mon but est que cette discipline
soit ouverte à toutes, sans discrimination d'âge, de
condition sociale, d'argent (nerf d'une guerre qui n'est pas la
nôtre). Seules conditions, aimer les chevaux pour eux mêmes,
et pas comme un faire valoir, s'appliquer à avoir une monte
correcte, sensible et évolutive, et avoir des tenues féminines,
miroir de vos rêves et de votre caractère.
ON PARLE DES AMAZONES TRADITIONNELLES
ET NOUS QUAND PARLERA T'ON DES AMAZONES INDEPENDANTES ?
Dans le dernier CHEVAL
LOISIR de février, un article complet est consacré
aux amazones traditionnelles, il cite même un site internet
celui des amazones belges qui sont complètement fermées
à la possibilité qu'il puisse exister des amazones
indépendantes comme nous.
CHEVAL MAGAZINE
a aussi fait un article en octobre 2000.
Frédéric Chéhu 10, rue des Poupardières
28400 Nogent le Rotrou Tél/fax : 02 37 53 94 22
Brevet et cheval
plein papier, ne permettront pas à une amazone traditionnelle
de faire ce genre de saut, c'est la pratique de la discipline
dans toutes les conditions et surtout avec technique et passion,
qui devraient être les mots clés.
Mon site français
est ouvert à toutes les amazones. CHEVAL MAG INTERNET<http://chevalmag.com>
nous fait le plaisir de nous référencer.
Le site plaît
et j'en veux pour preuve tous les courriers que je reçois
tous les jours. Mais oui, il y a parmi mes correspondantes des
fidèles amazones isolées ou indépendantes,
des amazones traditionnelles qui se refusent à rejeter
les autres et qui proposent même d'aider les nouvelles venues.
J'ai des amazones de spectacle, amateurs ou professionnelles,
j'ai des amazones qui adorent les compétitions et ne cessent
de prendre des cours ou faire des stages pour s'améliorer,
j'ai aussi des amazones par passion qui pratiquent haute-école,
trec, promenade, et leur niveau est très bon, elles savent
éduquer leur poulain, dresser leur cheval, le ferrer, faire
les soins jusqu'aux piqûres, certaines elles font même
les fumiers de leur chevaux...bref ce sont des femmes de cheval.
Si les examens, les
compétitions ne les intéressent pas dans la pratique,
elles aiment les voir, et il ne doit en aucun cas exister de frontière
comme le laisseraient penser ces différents articles.
A chacun, ses goûts,
costumes historiques ou représentant son pays ou sa région
ou tout simplement libre et beau, la tenue déchaine des
guerres qui n'en valent pas la peine, seule une bonne technique
devrait être le sujet des débats pour s'améliorer
encore et encore.
Il y a la Fédération, et il est certain que c'est
très difficile de faire aboutir un projet, vu tous les
problèmes que la FFE a déjà dans les autres
disciplines, bravo à celles qui ont le courage de poursuivre
leur quête.
Il y a des associations,
et il y a nous le site Amazone 2000 où j'ai déjà
rencontré plus de 235 dames et demoiselles de tous âges,
de tous milieux, débutantes et écuyères,
de la Suisse, du Canada, de Guyanne française, du Portugal,
d'Italie et d'Allemagne.
Pour l'amour de notre
discipline, il y a assez de soleil pour toutes. Les selliers,
les couturières ont déjà compris l'importance
du site en faisant des propositions de prix très compétitifs,
alors longue vie à toutes, dans l'harmonie et l'équilibre
naturel.
Voir chapitre "Vos buts"