SOMMAIRE EQUITATION EN AMAZONE
95 CHAPITRES

SOMMAIRE EQUITATION EN AMAZONE

 

 

 

 

LE MONTOIR

PLUSIEURS METHODES

LA MIENNE

Toujours avec les mêmes acteurs que la page 1

On "marche" toujours son cheval avant de le ressangler et de le monter ; c'est non seulement du respect pour lui et une détente pour les deux. Valable pour la monte à califourchon bien entendu.
Ressangler son cheval n'est pas toujours facile, l'éducation de celui-ci vous aidera. Hidalgo a les rênes sur l'encolure et ne bouge pas, il est patient, il le faut car c'est trois sangles que vous devez vérifier avant de monter.

Tout est en ordre

Tout est prêt, trouver un montoir, ici une chaise de jardin, bien apprendre à votre cheval que vous allez vous trouver à la hauteur de sa tête et qu'il ne doit pas avoir peur de votre tenue, car c'est souvent les jupes qui les effrayent. Je conseille donc puisque nous sommes des pratiquantes avec de longues jupes en forme de se mettre à califourchon puis s'installer après. Sur les photos vous voyez qu'Hidalgo comme El Gato sont habitués à cette pratique, ce qui n'empêche pas Amélie de garder ses rênes en main pendant toute la mise en selle même si son cheval est parfaitement calme, il suffit d'un bruit étrange et vous voilà par terre. Pour celle qui porte une jupe tablier, elles se mettent en selle de la même façon ou si une personne tient le cheval l'amazone s'assoit sur le côté et passe immédiatement sa jambe dans les fourches, mais ici nous parlons toujours d'indépendance, donc voici la plus sécurisante mise en selle.
Un tour de piste, on vérifie encore sa sangle en remontant le quartier droit qui sur les selles modernes est étudié pour, sur le cheval, on a plus de force et avec les sangles à élastiques on ne risque pas d'étouffer notre compagnon.

Ne pas oublier de passer le pied dans la ganse de la jupe afin qu'elle ne vole pas au vent.

Choisir un montoir pour se mettre en selle, n'est pas une preuve d'invalidité, mais cela protège votre dos et celui de votre cheval. Il est de bon goût de faire monter tous les pratiquants de club de façon classique à terre à cheval, mais kinés et ostéos vous conseillerons cette méthode moins agressive pour les dos. Bien entendu, vous êtes libre de monter à la cosaque, le cheval part au galop et d'un coup de rein vous êtes en selle mais la jupe est vraiment un entrave à ce genre d'exercice, il y a aussi le campo, le cheval se met en révérence vous vous asseyez tranquillement mais imaginez le ventre serré par 3 sangles et le poids de l'amazone, c'est juste bon pour lui casser le dos, et jouez les machos, donc à bannir du répertoire des dames.....!

Chez nous, tout le monde monte avec le montoir

Même Audrey, gymnaste et danseuse... donc hyper souple, suit ce conseil.
Même si El Gato joue les fripouilles en s'écartant lentement mais sûrement du montoir.... il le fait tout le temps.

 


Je montais El Gato quand j'étais enceinte d'Audrey, entre eux c'est toujours le jeu, elle a "le don" et donc une assiette à faire pâlir d'envie n'importe quel cavalier.

Vos témoignages

LE MONTOIR selon LAURE

Je possède de superbes poubelles de 80 litres qui me servent tantôt pour y mettre le foin de mes doudous, (afin que ceux-ci ne le gâche pas trop), tantôt pour y mettre de l’eau lorsque les abreuvoirs sont gelés mais elles me servent aussi pour monter en effet je retourne la poubelle, relève mes jupes monte sur la poubelle met mon pied à l’étrier et enfourche ma monture puis place ma jambe et ma jupe, cependant il faut dire que Valmont est un petit cheval 1.55 m au garrot, voilà ce n’est pas très féminin, mais ainsi je me débrouille seule, car je suis toute seule généralement.

Monter/descendre selon MARIE LAURE : première chose et non des moindres: s'assurer de l'immobilité parfaite du cheval, avant, pendant et après. Cela semble peut être évident mais c'est l'essentiel. J'ai passé de longues séances à l'inculquer à éros, qui est plutôt du genre à prendre la poudre d'escampette au premier frémissement d'arbuste venu... mais maintenant c'est autant de gagné en temps et en sécurité. Sinon, je suis aussi une inconditionnelle du montoir, tant en amazone qu'à califourchon d'ailleurs. Eros fait 1,66 + la hauteur de la selle, moi 1,58, très souple(!), l'équation est vite faite! Botte de paille ou cube en plastique des cavalettis...ça permet en plus d'habituer le cheval à des objets hétéroclites. Là encore, patience nécessaire au début pour y habituer le cheval...
Sinon, ensuite, ce n'est pas très élégant mais bon...jupe sur l'épaule, stick et rênes (longues) dans la main gauche, pied gauche dans l'étrier, je monte d'abord à califourchon, puis je m'installe tranquillement, jambe droite, jupe, stick, ressangler (ma selle le permet) et susucre à éros puis démarrage!
En sens inverse, rênes longues, je laisse glisser le stick par terre, jupe sur l'épaule, rênes dans la main droite, déchausser étrier, et passer la jambe droite à côté de la gauche pour une descente style toboggan...
De façon générale, comme il y a rarement de témoins, tant pis pour l'élégance!

Ne montant quasiment plus que mon cheval depuis que j'ai quitté les clubs pour m'installer dans un petit élevage, je fais tout avec lui de façon tellement instinctive (9 ans de vie commune ce mois ci!), que j'ai un peu de mal à expliquer, et que j'aurais d'ailleurs sans doute du mal à retrouver les boutons sur un autre cheval. Je travaille beaucoup à la voix et les codes entre nous ne sont pas toujours académiques. Je crois qu'il n'y a pas de recettes miracles, mais à un moment donner quelque chose qui va convenir à chacune avec son cheval, mais qui n'ira pas forcément à une autre...

Temoignage de Caroline

Voici la manière dont je procède, qui en vaut une autre mais qui me semble présenter deux avantages. Le premier est que l'on se trouve directement dans la bonne position sans passer la jambe droite par dessus le cheval (gymnastique qui ne me semble pas facilement réalisable quand on est en tenue d'amazone). Ensuite, cela évite de devoir recourir à des aides extérieures telles que chaises, tabourets, etc... qui peuvent constituer des obstacles gênants si on est seules en piste et que personne ne peut venir pour enlever l'instrument en question.
Lorsque je me mets en selle, je procède donc de la manière suivante:
- je me positionne dans le sens du cheval (c'est -à-dire je regarde dans la même direction que lui) et je prend les rênes dans la main gauche, la fourche dans la main droite,
- ensuite, je met le pied droit à l'étrier et et d'un coup de rein je me soulève, une fois dans le mouvement, je tourne légèrement le bassin pour me retrouver assise sur la selle d'amazone,
je n'ai plus ensuite qu'à lacher l'étrier droit, passer discrètement la jambe droite autour de la fourche et chausser l'étrier au pied gauche.

C'est rapide, discret, et garde toute l'élégance liée à ce type de monte. Ca semble totalement contre nature quand on a l'habitude de monter à califourchin, ça demande un tout petit peu d'entraînement (mais vraiment très peu deux ou trois fois suffisent en général) et c'est tellement plus pratique car à tous les coups la tenue reste en place.

J'aimerais cependant préciser deux points. Le premier est que lors de la mise en selle, c'est bien la jambe droite que je met à l'étrier et pas la gauche comme dans la monte western, la deuxième est un petit clin d'oeil, je mesure 1,64m et je monte deux chevaux en amazone, le premier est un pur-sang anglais 1,62m et le second est un trotteur français qui mesure 1,75m et je n'ai pas de difficulté lors de la mise en selle (en tous les cas, pas plus qu'à califourchon).

Maintenant, j'admet que c'est d'autant plus facile avec un montoir, mais garder l'entrainement sans le montoir est également quelque chose d'utile.

Avec les beaux jours Caroline nous promet un reportage en photos de sa méthode

Mon montoir fixe,

Voilà, je vais commencer par donner aux lectrices et ami(e)s des
astuces au sujet de ce fameux montoir qui a, et c'est louable, une très
grande importance pour toi. Je ne suis pas une pratiquante de la monte
en amazone (mais rêve de pouvoir m'y essayer un jour et d'y trouver le
même plaisir que je semble ressentir dans tes pages) et dois me hisser
sur le dos de mes entiers jusque dans les selles portugaises qui sont
les miennes. Selles portugaises ou pas, ça fait haut quand même ! Un
accident grave a limité la mobilité et la souplesse de mon bassin. Je
ne peux donc que difficilement me passer du montoir. Et il est hors de
question que je m'en passe d'ailleurs !
Le montoir est une aide précieuse dans la pratique de l'équitation. Il
épargne les dos, et du cheval et du cavalier, et dans ce sens, il me
paraît presque indispensable. A une époque d'ailleurs, il était même de
mise. C'est par cette conclusion que, ne désirant pas faire dans la
bricolette, de surcroît assez dangereuse, de la chaise de jardin
valdinguante à la première peur et assez peu pratique, le banc ou
autre, le truc mobile et môche quoi, mon montoir est posé à demeure aux
abords de ma carrière au même titre que mon barbecue.
Le rituel est donc simple, papouilles et câlins, pansage, "habillage"
et direction le montoir. Avantage, pas de transport de chaise ou
d'autre chose dans la carrière et une indépendance totale. Mon montoir
est en bois, fabriqué par mon homme, et reste à sa place comme un
indispensable accessoire à mon confort et celui de mes chevaux,
d'autant plus que je ne suis pas une girafe et mes Seigneurs des souris !
Je me permet donc de recommander vivement aux pratiquantes, amazones
ou non, l'adoption du montoir fixe. Il suffit simplement d'y habituer
le cheval qui viendra s'y placer bien d'aplomb, sans s'en écarter, et
de s'asseoir sur son dos avec la douceur qu'il permet. Sa construction
n'est pas bien compliquée (il faut quand même être bricoleuse ou
disposer d'un bricoleur...) et ne prend pas beaucoup de temps ni
d'argent. S'il est en bois, prévoir des chevrons solides en châtaignier
de préférence, ça ne pourrit pas et n'est pas bouffé par les bêtes, et
des planches assez épaisses. Les têtes plates des clous devront être
repoussées dans les bois au pointeau pour éviter les blessures et,
autant que faire ce peut, les angles du bois et du montoir rabotés et
adoucis au papier de verre. Le tout, peint ou lasuré pour l'extérieur,
ne fera pas laid du tout au bord de la carrière ou dans la cour des
écuries. Pour les plus débrouillardes ou adeptes du "pour toujours",
les parpaings et le béton sont toujours bien aussi ! Il y en avait un
dans mon centre équestre lorsque j'étais gamine et tout le monde le
prenait, à la file indienne !
Voilà pour le montoir, pour le montrer en image, voici mon montoir en une fonction autre et
plus ludique avec le cheval de mon amie Catherine, en pension
temporaire chez moi. Le montoir venait d'être fait et nous avons testé
sa solidité avec les 550 kg de "Keke" . Sur la première marche, j'ai
cloué un tapis antidérapant, qui a en plus l'avantage de nettoyer le
dessous de mes bottes lorsque je les frotte dessus...


 

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