REFLEXION SUR LES MORS

Hidalgo : "Combien ça vaut un vieux cheval ???"
El Gato : "Plein d'amour !"

Dans quatre mois notre XXIè siècle aura déjà 10 ans... et chose amusante et qui ne l'est absolument pas d'ailleurs, le monde du cheval se réveille.

On a toujours montré du doigt les ranchs d'été, les loueurs d'équidés au bord des routes, des crétins qui envoient leurs chevaux après la saison à la boucherie... Chevaux mal nourris, sans eau, en plein soleil et couverts de mouches plates et autres sales bêtes.
On a critiqué vivement les clubs usines, les chevaux à l'attache tête au mur, et qui font des heures et des heures dans la poussière, à sauter, à être tiraillés dans la bouche avec des embouchures et des enrênements pour des cavaliers incapables de comprendre le cheval, à supporter des chocs dans le dos, dans les jambes etc.

Puis on a un peu attaqué, les concours complets, de trop nombreux décès de cavaliers ont fait réduire les hauteurs meurtrières, moi j'admire le courage des chevaux, leur agilité, et leur endurance à encaisser dans la bouche comme dans le corps une soi-disant équitation et en prime sauter des obstacles monstrueux vus à pied...

On se réveille, les magazines spécialisés en parlent : les courses sont meurtrières, elles aussi, allons bon ! il fait trop chaud et lors du grand steeple-chase de Paris, des chevaux ont eu la maladresse de mourir devant les caméras... Le public s'indigne... comme si c'était nouveau... Mais à chaque meeting, jambes cassées, rupture d'anévrisme, crise cardiaque et j'en passe, sont le lot normal de nos beaux chevaux de course. Le manque de vétérinaires sur les pistes fait que la solution quand ils ne meurent pas sur le coup, est une balle dans la tête... Mais ce sont les vrais, les purs ceux du Monde du cheval avec un grand M. Ou devrais-je dire le monde du "tas de billets de banque sur 4 jambes".

Le CSO est dans le collimateur à son tour, on barre les chevaux, on les embouche avec des mors aussi tordus que le mental de certains "pilotes"... et bouche et jambes sont encore à la torture... du coup, le dressage était semble-t-il le seul à sauver ses lettres de noblesse.

Hidalgo

Eh bien non !

un certain vétérinaire allemand Gerd Heuschmann a listé toutes les souffrances endurées par les chevaux bodybuildés que sont les chevaux de dressage. Des chevaux brisés, soumis, résignés devant la douleur, contraints avec des mors puissants, des dos cassés etc... encore et encore...
Mais ce n'est pas le premier à crier à la torture : notre excellent Nuno Oliviera a lui aussi, dépeint toute la tyrannie des enrênements stupides et de cavaliers ne sachant pas comprendre les chevaux et ne cherchant qu'à les coincer, à les comprimer, à leur faire mal avec bonne conscience...

Donc la France, comme les autres pays, européens ou non, a elle aussi ses tares, en plus de la corrida comme en Espagne.

Heureusement, tous les cavaliers de toutes ces disciplines (sauf les courses mais là il n'y a pas de cavaliers) ne sont pas tous de sombres abrutis même s'ils sautent haut, ou utilisent une bride en grand prix ; les règlements obligent l'utilisation de la bride et quand on voit Catherine Henriquet monter ses chevaux en simple licol et développer la reprise du grand prix, on voit, on sait, on comprend que l'on peut parfaitement, et surtout bien mieux, faire du dressage de haut niveau en rendant le cheval complice et non en le faisant devenir une chose triste en souffrance. Il y a aussi tous ces inconnus qui sillonnent l'hexagone à la recherche d'une équitation propre et sentimentale ; j'ai la chance de par mon site d'en connaître beaucoup.

Oui on peut monter autrement ! je parlerai de mon cheval qui va fêter ses 30 ans en 2010 et qui reste en pleine forme en ayant eu une vie à me plaire et faire plaisir aux humains mais sans compétitions et très peu d'heures en manège ; je parlerai de Jean Marc Imbert, de Jean François Pignon et Frédérique et Magali et Lorenzo et et ... qui font des choses extraordinaires avec leurs chevaux. Ils sont de plus en plus nombreux à prouver tous les jours que l'on peut monter à cheval avec son cerveau, que le cheval est un être génial qui doit être respecté. On peut aussi monter avec des brides, de même qu'on peut sauter raisonnablement pour le plaisir et pas pour casser, on peut jouer avec le cheval mais pas avec sa santé ou sa vie... Alors Messieurs et Mesdames du monde du Cheval, réveillez-vous, nous ne sommes plus au Moyen-Age, comportez-vous comme des gens civilisés.

El Gato 29 ans

Par où commencer ? on peut bannir les mors américains et autres aciers barbares, on doit mettre à la poubelle les rênes allemandes, carte de visite du cavalier imbécile.

Une simple remarque : "les selles d'amazone se posent sur la 13è dorsale, il faut être assis à cet endroit, clé de voûte du rachis, là où le cheval porte le plus naturellement et le plus facilement, et non sur la 9ème comme on s'est mis à le faire en équitation moderne" propos relevés d'une très célèbre amazone de notre génération, Danièle Rosadoni.

C'est la Rentrée, comportez-vous en vrai cavalier, pas en client, pas en marchand de tapis, pratiquez une équitation loyale, laissez au cheval une chance d'exprimer sa générosité et sa beauté, vous serez un cavalier comblé.

 

REFLEXIONS


Je n'ai absolument pas l'intention de faire la morale, je désire juste ouvrir la porte à la réflexion, suite au conte de Noël 2006 RATIGAN.

Il faut simplement ne jamais se fier aux écrits, et aux qu'en dira t'on, soyez vous-même et si vous rencontrez un être ayant besoin de votre aide, laissez tabous, jugements de la société de côté et faites ce que vous pensez qu'il est humain de faire.
Il est vrai qu'avec le mot humain, on entend trop souvent dire " c'est pas humain de faire ça etc. " l'humain on le sait tous, est le pire fléau de la nature et de la terre.

Mais là comme pour le reste, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier.
Les rats ont apportés des désastres, du moins ils ont transporté des puces qui avaient la peste et l'ont propagé à l'homme.
Ratigan n'y est pour rien.
On pense toujours à ceux qui font du mal mais les rats de laboratoires de recherche ont aidé l'humanité entière au prix de leur vie, dans les progrès de la science bien plus que ceux qui ont semé la mort à certaines époques de notre histoire.

Laissez parler sa logique et son cœur, vous donnera bien plus de satisfaction que de vous barder de principes et d'idées reçues.
La couleur du poils ou de la peau, la race, le physique ne sont pas des critères de sélection. Il y a des bons et des mauvais de partout.

L'animal a la différence de l'homme, ne fait pas du mal pour le plaisir.
On dit si souvent les animaux sans pouvoir de réflexion, sans intelligence comme la notre, alors pourquoi pour ce point précis deviendrait t 'il aussi machiavélique et sournois que l'humain.
Où est-ce justement une interprétation humaine d'un geste, d'une chose que nous autres ne savons plus faire comme la spontanéité, l'instinct de survie ?

On trouve dans beaucoup de sociétés animales, la solidarité, la fidélité, le courage, la liste est longue et les exemples ne manquent pas. L'humain se dit supérieur, il protège les êtres inférieurs mais qui est vraiment inférieur ? Celui qui lutte pour vivre tout simplement ou celui qui déïfie l'argent au mépris de la vie.
Il est une chose certaine : la personne qui sait voir la détresse d'un animal aussi petit soi t'il, saura voir la peine d'un homme et agira de la même façon pour l'un comme pour l'autre.

Et celui qui dira n'aimer que les hommes, dira toujours que des mots et ne tendra pas la main vers ceux-ci.
Il se permet de nous juger nous qui aimons la vie sous toutes ses formes et qui la respectons.
Il est des handicapes qui ne se voient pas, l'égoïsme, le narcissisme, la haine et la jalousie sont des poisons qui rendent invalides les humains.

Le nombre important d'associations en France qui lutte contre la pauvreté, la maladie, la cruauté sont des bannières à suivre et à intégrer.
Chaque membre peut de son côté agir, même de façon très modeste mais toujours ; libre et utile à la vie.
" Quand on aime les animaux, on n'aime pas les hommes " cette phrase mainte fois répétée par des impuissants de la vie, sont une preuve de fermeture d'esprit.

J'ai tendu la main à des enfants cancéreux, autistes, trisomiques, drogués et autres, je travaille pour des personnes du 3ème âge, et j'ai aidé un rat comme j'ai sauvé chats, chiens, chevaux, corbeau, chevreuil et autres animaux. La liste est longue. On juge les gens sur des actes et non sur des paroles et pour juger les autres encore faut-il que soit même on agisse plus que blablater.

Ce n'est pas juste à Noël dont l'ambiance touche notre corde sensible, qu'il faut penser et aider notre prochain, c'est tout le long de notre vie.

 

ETRE AMAZONE ET L'ASSUMER

Etre amazone encore aujourd'hui au XXIème siècle n'est pas si facile que ça.


Attention mes propos ne sont pas de dire que les amazones sont meilleures que les cavalières, mais seulement pour cette équitation, elles sont appliquées et aussi très méritantes face à l'œil critique des autres équitants. D'ailleurs mes paroles fort féministes j'en conviens, confirment que les femmes en général sont plus sérieuses dans leur travail et leur rapport avec le cheval, et que pour elles, équitation et respect du cheval ne font qu'un.


Plus qu'une cavalière, l'amazone doit faire ses preuves. Car déjà à l'arrêt elle attire le regard... d'ailleurs, c'est hélas ce genre de chose qui plait à certaines petites dames et qui donne une si mauvaise image des amazones dites majorettes ou poupées barbies et qui vont s'effaroucher aux premières secousses de leur cheval, ou alors faire preuve de violence pour tenir coûte que coûte sur ce cheval. Malheureusement un tel spectacle (Cheval Passion en Avignon 2007) est encore d'actualité, et avec les fêtes de fin d'année des clubs, on peut redouter que certaines se déguisent et feront encore mauvaise presse de notre équitation, qui loin d'être difficile, demande de l'application et du respect. Il est malheureusement trop courant de voir aussi des enseignants sans formation se lancer dans l'affaire avec des tarifs élevés, histoire de remplir les caisses mais pas les cerveaux, faute de compétence.
Donc les amazones actuelles, celles qui ne montent qu'en fourches et celles qui font du mixte, se battent pour donner le meilleur d'elles mêmes sur tous les terrains.


Très proche de leur cheval, vous ne verrez jamais un cheval négligé sous la selle d'une véritable amazone, minutieuse et pointilleuse pour leur toilette, elles le sont tout autant voir plus pour le cheval qui brille de tout poil.
Plusieurs d'entre elles en France à l'Est et au Sud, ont fait preuve d'humour en plus de leur qualité de femmes de cheval, puisqu' il y a souvent des paroles piquantes de la part des jaloux et des envieux... Elles ont eu l'audace de laisser tomber la grande tradition ou les tenues modernes mais sobres et ont été jusqu'à dévoiler leurs jambes... Toujours dans la bonne éducation et sachez qu'une vraie amazone se voit sans jupe, en pantalon, car la jupe aussi belle soit-elle peut être un cache misère, misère de la pauvreté de la technique de la dame.


Les Barbies et les Belles de l'Ouest sont entrées en scène et vous lirez avec attention les pages que je leur ai consacré.

LES BELLES DE MAI : LE CINEMA A L'HONNEUR

L'ALSACE : de l'humour et de la technique

 

 

Et toujours un grand sourire, le cheval nous fait l'honneur de nous accepter sur son dos, rendons le lui, en souriant pour montrer notre bonheur...