ALLO, MAMAN BOBO !!!!

les coliques

témoignages en fin de chapître

Depuis mercredi, je suis très malade, j'ai très mal mais comme je ne parle pas, j'essaye de faire comprendre à Mémère que cela ne va pas du tout. Hélas, elle ne comprend pas tout. Elle a bien vu que j'étais plein de sueur sur le poitrail, mais rien d'autre. Elle a pris ma température ; tout était normal 37.5°.
Elle m'a mis tout seul dans le rond de longe tout propre pour voir si je faisais mon crottin. Comme il faisait beau, elle a emmené Hidalgo dans le parc, il était à 10 m de moi, mais je n'ai pas aimé ça. J'ai fait trois crottins en peu de temps (30 mn) Mémère est venue me voir, m'a brossé, curé les pieds et a cherché partout sur mon corps des traces de quelque chose qui me ferait mal et donc transpirer. Mais rien, 3 heures après je refaisais une suée sur le poitrail, elle m'a mis avec Hidalgo ou plutôt je me suis échappé et j'ai rejoint mon copain, la queue raide et en coup de cul. Mémère a pensé que j'allais bien, je mangeais normalement, j'urinais et je faisais mon crottin. Elle m'a surveillé toute la journée, hormis mes suées sur le poitrail, rien de nouveau.

Elle nous rentre comme chaque soir, nous donne une petite ration de foin ; nous ne mangeons que du foin en hiver et de l'herbe en été, jamais de granulés (elle dit que c'est des croquettes à empomage et que rien ne peut remplacer l'orge cuite ou aplatie ou l'avoine, voire le maïs si on est très maigre. Nous ce serait plutôt le contraire, conclusion : quand on ne fait pas un travail intense ou régulier, on a droit au foin). Vers 21 h, elle vient nous faire notre câlin du soir, et là, moi qui avais toujours mal, j'ai eu peur, elle ne comprenait vraiment pas, elle avait beau me tâter de partout, elle a mis son oreille sur mon ventre mais il y avait peu de bruit, elle m'a regardé et m'a dit : " ben , parle mon gros, parce que moi je n'y comprends plus rien, je sais que tu as mal mais je ne sais pas où ?" même si je n'ai pas tout compris dans ce qu'elle me disait, rien que dans nos deux regards, il y avait ma douleur et sa détresse d'être impuissante. J'ai regardé mon ventre...

"Tu as mal au ventre ?" j'ai gratté de l'antérieur sans trop de conviction, mais elle avait l'air de changer d'attitude. Elle a repris ma température mais toujours normale.

"C'est des coliques , dis Gato, c'est des coliques????"

OUI ! mais des coliques avec des crottins, elle n'en avait jamais vu.

Faut dire que j'ai 21 ans, et que dans ma vie avec elle, c'est à dire 17 années de vie à deux, je n'ai fait que deux autres coliques.

La première, je m'en souviens comme si c'était hier ; j'avais 11 ans, nous venions toute la famille, d'emménagé dans la nouvelle maison et en attendant mon box, j'étais dans le garage, bien paillé avec un grosse barre qui me séparait du tonneau de maïs (pour Charlotte mon oie). Comme j'étais très sage, cela s'est bien passé pendant 3 semaines mais un soir, j'avais un petit creux et j'ai ouvert le tonneau et toute la nuit, je me suis nourri.

Quand Mémère et Gabriel m'ont trouvé le matin, j'étais en très mauvaise posture. C'était la première fois que Mémère voyait des coliques chez un cheval, d'après les livres qu'elle avait lus, elle savait que cela pouvait être fatal.

Moi, j'étais couché, le ventre comme une jument à 11 mois de gestation, dans une litière où même mon copain le sanglier n'aurait pas voulu se coucher....l'horreur !!!!

J'attendais ses câlins, ses paroles de réconfort mais là c'était plutôt "Règlement de comptes à OK corral". Elle a piqué une de ces colères ! pas un sou de pitié, je l'entends encore : "tu t'es goinfré toute la nuit à en crever, et maintenant tu es couché mourant, c'est compter sans moi, tas de boue, estomac ambulant, je ne vais pas te laisser mourir......" et j'en passe ; moi je ne pouvais pas me lever, j'avais mal partout. Elle a été très persuasive, je me suis levé, elle disait que son Colonel faisait toujours marcher les chevaux en coliques, ouais mais le colonel lui, il n'avait pas mal au ventre.
Faut savoir que nous les chevaux, nous ne pouvons pas vomir, c'est impossible, nous avons un estomac de 15 litres environ, (une vache, elle, en a un de 200 litres) par contre nous avons un intestin de 23 m et l'autre de 7.50 m environ alors quand ça coince bonjour les noeuds, les torsions et les embrouilles de tout genre)

Bref, nous voilà tous les deux à marcher dans le jardin, autour de la maison, pendant que Gabriel sortait ma litière puante de mon box, c'est là qu'il a trouvé le couvercle du tonneau, ils n'ont jamais compris comment j'avais fait pour l'ouvrir...

Au bout de 20 mn, j'ai eu une douleur horrible, je me suis figé, Mémère me regardait inquiète, et pof ! tout est sorti, à l'horizontale, j'ai crépi tous les arbres derrière moi, et ça a duré des siècles, pour moi. Je ne comprenais pas la réaction de Mémère, qui rigolait en se bouchant le nez, forcément cela avait fermenté et le fait de marcher a débloqué un bouchon qui s'était fait pendant que j'étais couché épuisé. Elle m'a dit que j'étais une andouille, que j'aurai pu mourir de ma gourmandise, que je payais ma bétise....une fois vidé, elle m'a mis à la diète deux jours à la paille et à l'eau. La galère ! Après avoir réfléchi, j'ai compris que son rire et ses mots doux étaient le reflet de la très grande peur de me voir mourir pour une raison si bête et qu'elle s'en voulait aussi d'avoir laissé ce tonneau trop près de moi. Depuis, je n'ai plus jamais volé.... de maïs.

 

Mes secondes coliques sont venues un soir, Mémère nous rentrait du parc, elle était juste derrière moi ; arrivés dans la cour, elle m'a regardé sous toutes les coutures, c'est vrai que je ne me sentais pas bien, mais rien ne se voyait de l'extérieur. Nous ne faisons qu'un tous les deux, il n'y a pas besoin de parler, elle le sent quand ça va pas. Elle n'a fait ni une ni deux et elle a téléphoné au vétérinaire. Celui-ci nous connaît bien, aucun symptôme de colique, il conseille tout de même de prendre ma température et de le rappeler d'ici une heure. Je déteste le thermomètre mais elle ne me demande jamais mon avis, j'avais 39.8°, un petit peu de sueur sur les flancs et je me tenais comme un oiseau, le postérieur gauche très haut en l'air et je regardais mon ventre. Pas de roulade, pas d'affolement, du moins pour moi car Mémère est rentrée ventre à terre à la maison. Olivier mon copain véto a reçu l'appel dans sa voiture, connaissant la maison, il était déjà sur le chemin, c'est mon chevalier blanc à moi.
Bref, quelques minutes après, couvert et faisant le tour de la maison pour la vingtième fois, voilà la voiture du véto, on me rentre au box, perfusion, et toutes sortes de piqûres (je hais les piqûres mais dans ces conditions, je suis un véritable ange), j'ai droit aussi à une visite de mon intérieur pour voir, ils sont bizarres ces humains quand même, (je n'aime pas ça mais je ne bouge pas, je n'ai pas le choix), Mémère me fait encore marcher, je fais mon pissou, on me rentre au box et au bout d'une heure le premier crottin. Ouf, on est tous soulagés, Olivier rentre chez lui, et Mémère passe un quart d'heure par heure avec moi, il fait nuit mais elle ne m'abandonne pas. Olivier a dit que c'était des coliques sourdes car en collant son oreille sur mon ventre, c'était le silence.

Donc en expérience de coliques, Mémère n'en a pas beaucoup, elle a vu des cas tragiques dans des clubs, des chevaux qui s'éclataient le ventre en se roulant, des choses horribles.

Mais la semaine dernière, c'était pas évident du tout, même moi, je ne savais pas trop où j'avais mal, au ventre oui, mais il y a de la surface, alors.... Elle m'a fait deux piqûres d'un calmant et d'un antispasmodique, à deux heures d'intervalle ; je n'ai pas fait de crottins de 20 h du soir à 2 heures du matin seulement, après tout est revenu comme avant 20 h mais les suées aussi et toujours au poitrail. Une nuit blanche a suffi, et Mémère a appelé Olivier, qui est venu presque tout de suite, faut dire que Mémère comme Gabriel travaillent, et vous en trouverez vous des patrons qui vous laissent sortir parce que vous avez un cheval qui a mal au ventre ?...les humains ne sont pas toujours humains, vous savez....Les patrons de Mémère, si, elle pleurait tellement, qu'ils l'ont laissée vite revenir vers moi.

Olivier a diagnostiqué des coliques sourdes. Donc j'ai eu toute la série de perfu et piqûres mais voilà mes suées ont persisté malgré les médicaments, toutes les deux heures. Mémère lui a fait un résumé de mon état, elle a remarqué que mes suées venaient entre 20 et 45 mn après que je commence à manger mon foin. Pour moi, c'était évident, c'est à l'estomac que j'avais très mal. Olivier travaille avec deux autres vétos que je connais bien aussi, eh bien ils ont parlé de moi ensemble, ils ont cherché dans les livres et dans ce qu'ils ont déjà vu, pour en venir à la conclusion que c'était des vers qui m'avaient fait mal à l'estomac. Mémère nous vermifuge pourtant deux fois voire 3 fois par an, un vermifuge très très puissant, le meilleur d'ailleurs, et deux autres plus simples. Et malgré tout cela, j'aurais pris des sales bêtes dans mon estomac, et ma toux que j'ai eue, il y a 15 jours, moi ça me gratouille toujours ; Olivier m'a vermifugé en même temps que le traitement des coliques, vu que je n'étais ni abattu, ni stressé, je ne me roulais pas, seules mes suées au poitrail indiquées qu'il y avait un problème. Pauvre Hidalgo, lui qui jouait les infirmiers en mâchouillant la blouse du vétérinaire, s'est vu enfilé dans la bouche une seringue de vermifuge et hop ! il a fait la gueule toute la journée. Mais quand on est deux, on partage tout, le bon comme le mauvais.

J'ai encore eu des suées pendant une semaine, Mémère en a perdu le sommeil, et 2 kilos, j'ai eu droit à du Smecta en seringue dans la bouche, 5 sachets le matin et 5 le soir, c'est dég.........e ! j'ai fait le lama et Mémère n'était pas contente, faut dire que je vise bien. J'espère que je suis guéri maintenant, il faut attendre. Par contre les vétérinaires ont dit que les coliques gastriques dues à des vers avaient comme indications entre autre des bâillements, il est vrai que ces derniers temps, je baillais à m'en décrocher la mâchoire.

Ben non, je me remets à tousser, c'est affreux, ça me prend vers les 4 heures du matin jusqu'à 6 ou 7 heures, Mémère fait revenir le véto. Cette fois, c'est celui qui parle fort, il déclare que je suis poussif ???? c'est à dire que je fais de l'emphysème, suite très certainement à un vilain virus que nous avons pris Hidalgo et moi il y a 4 semaines, Hidalgo est jeune, un peu de sirop et hop mais moi, j'ai accumulé, l'âge peut-être ? bref encore des piqûres, si en 21 ans, j'ai été très rarement malade là en moins d'un mois, je me suis rattrapé. Mémère est triste, on ne guérit pas de l'emphysème mais elle aussi est asthmatique, on fait un couple d'enfer tous les deux, vivement le printemps, dormir dehors loin du foin cela me fera du bien. De plus, moi je vous le dis ce n'est pas aux poumons que j'ai mal mais j'ai quelque chose qui me gène dans la gorge, et pour le jetage comment voulez vous que je me mouche ???? je tousse un coup ou deux le matin très tôt que je sois au box ou au parc et loin du foin, puis dans la journée ça va très bien. Je m'amuse toujours autant avec Hidalgo, nous faisons notre sieste en depuis d'après-midi enfin en dehors de ma toux, j'ai la forme. Surtout que Mémère a fait venir Luc mon ostéo, car je traînais un postérieur depuis quelques temps et j'avais droit à ma révision du printemps. Non seulement il m'a remis mes postérieurs d'aplomb mais en plus, il a vu que mon antérieur droit n'allait pas ainsi que certaines vertèbres cervicales et dorsales, les premières correspondent à des troubles gastriques, bâillements et mal de gorge et une autre qui donne des toux irritantes.

Bizarre, non ????

Enfin tant qu'il fait beau, je reste dehors avec Hidalgo, quand il y a trop de giboulées, on rentre mais au box. Mais avec les beaux jours, je sens que je vais aller de mieux en mieux et que je vais faire voler les jupons de Mémère dans de grands galops.

Quand votre cheval est malade, le ciel vous tombe sur la tête et garder son sang froid est une véritable épreuve pour certains. Essayons de voir ensemble comment on peut limiter les dégât ou soigner le plus rapidement possible

Le mot "coliques" couvre un ensemble très varié d'affections digestives qui, toutes, convergent vers une même série de symptômes plus ou moins dramatiques et justifient un traitement pratiquement uniforme. En passant, notez bien le différence suivante : chez l'homme, colique signifie en général crise digestive se terminant par une forte diarrhée ; chez le cheval, au contraire, colique signifie presque toujours crise de douleurs ventrales, d'origine variée et parfois dramatiques mais pas obligatoirement suivies de diarrhée.
Elles peuvent survenir à n'importe quel moment, mais de préférence pendant les heures de repos et le soir ou la nuit surtout.

Quand il s'agit de coliques "sourdes" : le cheval peut être inquiet, il frappe le sol comme pour chasser le mal, il se regarde le flanc, il se couche et se relève sans arrêt, il tente avec plus ou moins de succès de déféquer, il se campe pour évacuer peu ou pas d'urine, il refuse ses aliments ou en mâchonne tristement quelques brins à peine. Au bout de quelques heures en principe, il parvient à se vider tumultueusement et tout rentre dans l'ordre. Pour El Gato, ces dernières coliques sourdes étaient loin de ce que je viens d'écrire, il mangeait, il faisait son crottin pourtant.... Je dirai qu'il y a autant de sortes de coliques que de chevaux avec des points communs pour se repérer. Si vous donnez un médicament et que celui-ci n'agit pas au bout d'une heure, appelez le vétérinaire, lui seul peut avoir le geste qui sauve.

Les coliques "vraies" sont toujours impressionnantes : non seulement le malade présente tous les symptômes que nous venons d'évoquer, mais encore il est sujet à des crises répétées et extrêmement violentes, où il se laisse tomber à terre, se roule sur le côté et sur le dos, lance des ruades dans tous les sens, ruisselle de sueur, se plaint (grognements sourds). Avec ses manifestations, le cheval risque la rupture de l'estomac, ou l'éclatement des intestins, ou la fracture des reins avec une hémorragie interne et la mort.

Il y a tellement de sortes de coliques qu'il faut agir vite. Sans rentrer dans les livres de médecine qui vont vous faire faire des cauchemars et surtout en cas de problème, aideront votre imagination à voir des choses terribles et à ne plus raisonner calmement.

J'ai eu une jument qui a fait deux coliques, encore une autre sorte.
Au retour, d'une promenade calme, elle n'a pas uriné, pour une raison X, elle se roulait et encore et encore, elle était en nage, elle s'est angoissée et a déclenché des coliques, le vétérinaire est venu, toute la série des soins a été faite, plus une bonne marche ; dès qu'elle a uriné, le transit s'est débloqué et c'est reparti normalement. La deuxième fois, c'était strictement le même scénario, et elle se roule et elle transpire, j'ai pensé ma belle, tu as envie de faire ton pissou mais tu bloques, je lui ai donné une dosette de gelsenium (homéopathie) elle l'a prise et s'est calmée de suite, au bout de 5 mn, elle a uriné, et un moment après elle a fait son crottin. Suite à ça, car c'est en hiver que ces deux coliques sont arrivées, à chaque retour de promenade mouillée ou non, je lui couvre les reins jusqu'à ce qu'elle urine, et elle n'a plus jamais eu de coliques.

IL FAUT SAVOIR QU'AVEC LES COLIQUES : SI VOUS AGISSEZ SEUL VOUS AVEZ 2 CHANCES SUR 10 DE REUSSIR.
SI VOUS DONNEZ UN MEDICAMENT PAR PIQURE INTRAMUSCULAIRE, SI VOUS N'AVEZ AUCUN RÉSULTAT AU BOUT D'UNE HEURE APPELER LE VÉTÉRINAIRE.

POUR CE QUI EST DES CONSEILS :

FAIRE MARCHER SON CHEVAL (personnellement je l'ai toujours fait comme dans l'armée, mais certains trouvent que cela affaiblit le cheval)

METTRE LE CHEVAL A LA DIÈTE ( on vous dira aussi si c'est bouché ne pas remplir, mais on vous dira aussi pas de nourriture pas de son pour entendre où le transit est interrompu)

Pour finir, j'ai une amie qui avait une jument en colique depuis deux jours, avec un vétérinaire présent toutes les deux heures pour faire piqûres et surveillance. Le diagnostic était très très mauvais. Elle décide d'emmener sa jument dans une clinique à 200 km du club en pleine nuit pour la sauver. Au bout de 20 km, le stress du trajet et peut-être autre chose, la jument s'est libérée, elle a fait demi-tour et elle est rentrée aux écuries avec Arabelle loin d'être pimpante, mais bien vivante et en bonne voie de guérison. Alors, les coliques : c'est sérieux et il faut tout tenter même le plus surprenant à condition d'avoir un vétérinaire près de vous.

POUR ESSAYER D'ÉVITER CERTAINES COLIQUES

 

LA NOURRITURE : attention à ne pas gaver vos chevaux (El Gato ne me contredira pas à ce sujet). Faites plusieurs petits repas, en fonction du travail, pas de travail et un cheval ou poney en bonne santé, du foin doit suffire.

PAS D'EAU GLACÉE , après un effort faites boire votre cheval en plusieurs fois, coupez sa "pompe" en glissant votre doigt dans la commissure de ses lèvres, vous ferez rentrer de l'air et désamorcerez la pompe ; surtout pas de coup sur la tête comme on peut le voir dans les clubs ou les randos.

APRÈS VOTRE SORTIE (TRAVAIL ou PROMENADE) ne quittez jamais votre cheval sans l'avoir vu uriner. Faites vous discret car certains chevaux sont pudiques, mais le fait qu'il urine, est un signe que tout est en bonne marche.

VERMIFUGER RÉGULIÈREMENT : si malgré tout votre cheval est en contact avec un cheval inconnu pendant un certain temps dans le doute, vermifugez le encore, je suis persuadée qu'El Gato, en bécotant un copain voisin, a pu s'infester alors que le copain plus résistant, rustique et plus jeune ne réagit pas.

LA DENTITION : de mauvaises dents peuvent être la cause de coliques. Attention, ceci est valable pour tous les chevaux de tout âge, pas seulement le 3ème âge équin. Préférez l'intervention d'un dentiste ou d'un vétérinaire avec des appareils adaptés comme une fraiseuse électrique etc. Oubliez le matériel artisanal de la vieille râpe, de plus le vétérinaire donnera un léger médicament à votre cheval afin d'éviter tout stress, et pendant qu'il verra des éléphants roses, le travail se fera dans le calme.

TOUS CES CONSEILS, JE LES AI APPLIQUES POURTANT MES CHEVAUX ONT EU DES COLIQUES ET EN AURONT CERTAINEMENT D'AUTRES. Il faut savoir que plus ils sont âgés, plus ils sont vulnérables, soyons vigilants.

Par contre, le cheval contrairement au chien et au chat, a une valeur marchande lorsqu'il est boiteux ou tout simplement moins performant. Les hommes préfèrent le vendre à la boucherie pour faire des bénéfices que de le faire soigner et avoir des dépenses. Ainsi, les techniques de soin, les opérations et les médicaments évoluent très lentement dans ce domaine par manque de patients, ce qui impliquent deux choses : soit absence de moyens de traitement ou des traitements très chers. C'est très grave pour ceux qui portent avant tout de l'affection à leurs chevaux, je peux vous dire que l'intervention du véto à plusieurs reprises peut avoir des conséquences très difficiles sur votre budget et de se fait ralentir voir arrêter des traitements.

Je pense que dans le domaine de l'homéopathie, l'ostéopathie, et l'aromathérapie, il y a sûrement des possibilités de soulagement d'une maladie comme l'emphysème terme poubelle pour toutes les maladies touchant l'appareil respiratoire sans discernement, tout comme les coliques, là c'est l'appareil digestif dans toute sa longueur, de la bouche à la sortie. La médecine classique fait des médicaments qui devraient soigner plusieurs choses en même temps car on ne prend pas le temps de faire des diagnostics précis et approfondis, combien de chevaux boiteux se sont vu administrés de la duviculine à 500 F le flacon, sans aucun résultat car le praticien classique ne veut même pas imaginer qu'une petite dorsale qui est bloquée peut donner ce résultat et qu'une simple manipulation ostéopathique peut tout remettre dans l'ordre à des prix plus raisonnables avec un résultat.

C'est épuisant toutes ces maladies de chevaux pour lesquelles l'allopathie nous dit que c'est définif, il boitera ou toussera toute sa vie.
Au lieu de baisser les bras, j'ai décidé d'aller voir ailleurs. Ils existent des vétérinaires qui sont ouverts et pratiquent des médecines alternatives.



Parlez nous de votre expérience et des résultats que vous avez obtenu.

Message de Catherine Strauven J'ai lu aujourd'hui une partie du journal d'El Gato et plus particulièrement celle consacrée aux coliques. Comme je travaille actuellement en temps que personnel administratif dans une clinique vétérinaire équine, je me permet de vous signaler que peu de propriétaires connaissent l'existence des assurances hospitalisations pour les chevaux. je vois régulièrement des propriétaires qui aiment vraiment leurs chevaux et voudraient tout faire pour les sauver mais ne le peuvent pas faute de moyen. les coliques chirurgicales coûtent chers (beaucoup trop chers!!!) mais les assurances remboursent plutôt bien pour la plupart. mon message est donc le suivant: il faut signaler l'existences de ces assurances afin que chacun puisse choisir en connaissance de cause d'assurer son cheval ou pas. peut-être pourriez vous le signaler à cet endroit du site? je ne veux inciter personne à contracter une assurance chez tel ou tel coursier! simplement éviter des euthanasies pour raisons économique ! c'est tellement dommage de finir une belle histoire de cette façon...

j'ai demandé à Catherine les coordonnées d'une bonne assurance :

Je suis contente de voir que nous avons le même soucis du bien être de nous
amis équins. Voici donc un exemple d'assurance pour chevaux que je connais
et qui a la réputation d'être fiable:


Catherine de Buyl Insurance
Société Anonyme
Intermédiaire agréé des Lloyd's de Londres
Intermédiaire d'assurances n° O.C.A.. 10698
Boulevard Léopold III, 146 - B-7600 Péruwelz -Belgique
Tél : 0032 69/77.94.20 -Fax : 0032 69/77.94.25
http://www.debuylinsurance.com

Pour la petite histoire Catherine est allée voir Pascaline notre amazone belge, qui lui a fait essayer la monte en amazone sur son fidèle IDAHO, il semblerait que nous avons une amazone de plus dans notre grande famille.

Mille merci à Catherine

 

Témoignages :

Fabienne, Dominique, Alexandre, Richard : Pour un cheval boiteux d'un antérieur, le vétérinaire a fait radios, traitement pour maladie naviculaire même avec des radios ne présentant aucune pathologie de cette maladie ou ostéïte. Pour eux impossible qu'un mal de dos fasse boiter. Mais leurs factures, elles sont toujours salées et le traitement sans résultats. Ils ne connaissent que la maladie naviculaire.

Laurent, Sylvain, Elsa et Maude habitent dans des régions sans haras, hippodromes ou clubs hippiques : les vétérinaires chiens et chats se lancent dans le cheval sans rien y connaître uniquement parce que les factures sont plus rentables. Grande déception. Quand aux vétérinaires chevaux, si vous êtes nouveau dans la région ou si vous avez la chance d'avoir un cheval en bonne santé, vous pourrez toujours l'attendre même si votre cheval a des coliques, vous n'êtes pas un bon client.

Coliques

Mon cheval Billou a fait de très graves coliques au printemps dernier , pour des raisons qu'on ignore . Il était à l'ENE pour faire passer le monitorat à une stagiaire , il ne faisait ni chaud ni froid , il n'avait pas encore mangé , il n'était pas stressé, ayant concouru de nombreuses années à un haut niveau . Heureusement, les vétérinaires de l'ENE étaient présents et sont intervenus aussitôt, conseillant d'envoyer le cheval à la clinique vétérinaire du Mans , car il y avait entrappement . Là bas, après examens, le diagnostic était confirmé et il fallait se décider très vite : roulage du cheval sous anesthésie générale , et , si pas de résultat , opération , ou bien … Avec l'autre propriétaire , calcul rapide des dépenses , à deux c'est vrai c'est moins lourd , mais ce sont des sommes énormes , et les économies en prennent un coup . Mais moi Billou , je commençais déjà à m'y attacher et quand il s'agit de la vie d'un cheval … Alors on a donné le feu vert pour le roulage ! On serait fixées sur le résultat le lendemain matin à 7 h , je peux vous dire que j'ai très mal dormi, mon portable était près du lit, et quand Sophie m'a appelée pour me dire que le cheval était sauvé et qu'il ne fallait pas opérer , quel bonheur ! Bien sûr, la récidive était possible , mais je touche du bois rien ne s'est reproduit . Il paraît que l'herbe était très azotée cette année , le temps bizarre et qu'il n'y a jamais eu autant de coliques… Avoir la vie de son cheval en main ainsi , imaginer à ce qui se serait passé si on n'avait pas eu d'économies … j'en ai froid dans le dos !

 

J'ai reçu beaucoup de témoignages de gens déçus et j'ai été très surprise.

Si vous avez vous-même vécu ce genre de gros ennui, ou si vous avez des conseils, des idées, écrivez les moi, je les mettrai dans ce chapître.