2015
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POEME OFFERT PAR ANNE MAITENA Possible Les sentiments sont un
chemin d'herbes folles L'amour est né
un jour de pluie
Le ciel emmène
ceux qui croient que tout est possible Anne-Maïténa
Liauzu Grenoble 2015
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POEMES 2008
OFFERT PAR MARIE CHRISTINE
Marie Christine vient de retrouver un cheval, un beau
PRE et avec lui elle reprend enfin l'amazone
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Cha . Oh, il est cha
., il est chavirant, Il est chaton, Il est renversant, Qui ça, un nouvel amant ? |
Le
cheval abandonné,
Pauvre cheval abandonné, Box vides, portes
claquant au vent, Sa crinière
est trop longue et nouée, Il marche doucement
d'un pas sans fer, Sur la pelouse
s'effondre le mimosa, Pour quelques courses
ratées, Il n'a plus de
courage, La nuit, il cherche
une ombre, De celle qu'il
aimait l'été, Il ne sait pas,
mais l'amour reviendra MC |
Le Renard
Tu seras pris Marie-Christine |
L'Espagnol
Olé ! cheval fou,
fais-nous danser, Suivent le rythme du tempo Olé ! cheval fou,
fais nous vibrer, Piaffes, galopes en vainqueur, Les notes gonflent nos veines, Esquives, feintes, et caracoles, Voltes sur la spirale infernale Galopes sur mes remords, Alors, quand épuisée
de danse Alors berces-moi de ton trot, Pour dormir... enfin apaisée, |
PACHA, mon chien, Les larmes me montent aux yeux lorsque
je pense à toi, Toutes les images défilent,
de nos promenades du matin, Tes bousculades brutales, tes manifestations
joyeuses, D'un regard confiant, tu me donnais
espoir, Je promets, tes lourdes pattes dans
mes mains, MC |
Les
Montagnes Noires
Pas
à pas nous montons vers le brouillard, Les
sabots s'enfoncent dans les gras sillons de boue, Pas
à pas nous remontons le temps, Ardoises
pilées, Saints décapités, Les
Mélèzes et sapins nous escortent, Vers
d'autres lieux où chantent les oiseaux, Nos
montures enfin s'arrêtent, fatiguées, |
Quadrille
Tu es la princesse de ses prés, D'un équilibre si fragile, Tu galopes en carré ou en rond, Je voudrais ton insouciance, Tu es belle, si choyée et aimée, Tu aurais pu t'appeler amour, Mais si tu te nommes Quadrille, Sur le parquet vert de ses grands
prés, MC |
POEMES SUR LES CHEVAUX
une amazone Marie Christine nous offre pour Noël 2004 un moment de bonheur simple et doux.
Le cheval
Dieu créa le cheval dans le désert du
Sud,
en soufflant sur une poignée de vent,
Il ne fit pas le cavalier idéal, pour le soigner,
le respecter et l'aimer vraiment,
Il t'a blessé, tu ne peux plus galoper
dans ton désert,
Moi je me perds dans le mien,
d'une incertitude amère,
Cheval attends-moi, faisons route ensemble,
nous chasserons la solitude,
Il nous a trahis, il nous a mentis,
nous sortirons de la turpitude,
Comme moi tu avais tout donné,
tu n'as pas été beaucoup récompensé !
Nous marcherons la nuit pour compter les étoiles,
oublier nos parcours ratés,
J'enlèverai ton mors, déferai tes sangles,
nous irons sans rênes, avec toi j'irai
Pour remonter les rivières, traverser les campagnes,
ton instinct nous guiderait,
Doucement nous irons, solidaires nous serons,
à le chercher ensemble,
Ce cavalier si rare au tact respectueux et léger,
Doucement nous irons solidaires nous serons,
à le trouver ensemble,
Ce cavalier unique, capable de vraiment nous aimer.
MC
LA FUITE EN AVANT
Cheval, Oh ! Cheval, va doucement, tout doucement,
Laisses nous profiter de cet unique moment,
Ralentis tes foulées, calmes ta chaleur,
Cadences le rythme de toutes tes ardeurs,
Ton souffle est si rapide sans que rien, je n'y puisse,
je sens tes muscles puissants onduler sous mes cuisses,
Cheval, Oh ! Cheval va doucement, tout doucement
Laisse nous profiter de cet unique moment,
Ta crinière si douce frémit sous mes caresses,
Tes naseaux dilatés bronchent encore sans cesse,
D'une pression des talons, tu es prêt à jaillir,
Si je te le demandais, tu es prêt à partir,
Mais où, nous aurais-tu menés, loin, contre le
vent ?
Dans cette course effrénée et cette fuite en avant,
Cheval, Oh ! Cheval va doucement, tout doucement,
Laisses nous profiter de cet unique moment.
M C
LES
AMAZONES
Ecoutez
l'eau, écoutez l'air,
Sentez ce tremblement de terre,
Elles
arrivent sur leurs chevaux blancs,
Guidées par cette valse à trois temps,
D'une
ronde infernale,
A sacrifier une rivale,
Elles
se préparent au dernier tour,
A lancer leurs flèches d'amour,
Au
cur de leurs futurs amants,
Cintrées de leurs voiles noirs et blancs.
MC
LE COCHER
Où
vas-tu sur ce long chemin ?
Chemin qui ne mène à rien,
Eviter
les cailloux, les ornières et les flaques,
Cela ne suffit pas tu vois, le fouet claque,
Tu
promènes sa vie sous le soleil et la pluie,
Il recherche le bonheur depuis qu'elle est partie,
Les
essieux grincent et la voiture craque,
Aux trois allures, il est comme un sac,
Laisses-le
là chercher tout seul,
Sa pouliche à lui puisqu'elle est partie,
Laisses-le
méditer tout seul,
Ses erreurs sous son chapeau de pluie,
Elle
voulait aimer,
Elle voulait rêver,
Sa
pouliche à lui,
Puisqu'elle est partie.
MC
LE CAVALIER NOIR ET LA REINE BLANCHE
Sur
le marbre lisse et damé d'un champ de bataille,
Un cavalier noir rêvait d'une reine blanche, esseulée,
Les
soldats inutiles jonchaient le terrain, couchés en éventail,
Son roi, par ses fautes commises, était loin encerclé,
Courageux
et frondeur le cavalier noir s'avançait pas à pas,
Pour approcher cette Reine et l'affronter en combat,
Pour
sauver ses couleurs, dans un piège précis,
La Reine l'attira, où le Cavalier bondit,
Par
ses manuvres habiles, et ses promesses subtiles
Le Cavalier allait bientôt conclure d'un coup agile,
Soudain,
tout l'échiquier se mit à trembler,
En un moment les pièces furent mélangées,
On
ne saura jamais si la Reine blanche lui succomba,
Où si le cavalier fut vaincu pour une erreur de combat.
MC
La pouliche dorée
Galopes pouliche dorée
Ne te laisses pas te rattraper,
Il te prendra, tu l'aimeras,
Tu feras tout ce qu'il voudra
L'amour des hommes est éphémère,
Même s'il semble sincère,
Pour une plus belle conquête,
Un jour sans qu'il s'en inquiète,
Tu seras seule dans un pré,
Des larmes à tes cils dorés,
Tu attendras jusqu'au matin;
Cet homme dont tu aimais la main,
Protèges là ta liberté,
Galopes pouliche dorée
MC
L'amazone et l'Escabeau
L'Amazone est seule sous
le vent et la pluie,
Solitaire avec son cheval pour ami,
Pour monter en selle ,
l'Amazone si haut,
Il lui faut un homme, ou bien un escabeau,
Les hommes étant
fort las et fort absents,
Seul l'escabeau est fidèle à présent,
Pour monter en triomphe
l'Amazone solitaire,
Sur son cheval fringuant, qui lui en est très fièr.
MC
La jument et la mer
Elle
arrive de loin, mais elle vient,
Attirée par le bruit, puis s'enfuit,
Et d'un
trot aérien elle revient,
Voir ces mouvements curieux ; et les suit,
Comme
hypnotisée par les vagues
De chemins sinueux en zigzag,
Capturée,
échappée, décidée à présent,
A aller droit devant en hennissant au vent,
Elle
fixe sans ciller, l'horizon bleu de la mer
Elle oublie son passé et ses souvenirs amers,
Comme
pour la retenir,
Les longues algues s'enroulent à ses pieds,
Comme
pour la prévenir,
Le vent couvre sa robe d'embruns salés.
Le sol
mouvant aspire ses fers,
Mais plus rien à présent ne pourra y faire,
Les pensées
voguent loin de cette voyageuse,
L'écume emmêle déjà sa crinière soyeuse,
Seuls
resteront les pas éphémères,
De cette jument qui aimait la mer.
MC
CHEVAL ROI
Palefroi ou haquenée,
Genet d'Espagne ou bien coursier,
Chaque mot est une couleur,
Que je pose avec douceur,
Pour te décrire et t'embellir,
Toi qu'on pourrait appeler Sir,
Sur ce papier blanc et glacé,
Telle une grande toile sacrée,
Dans les musées, dans les
châteaux,
Tu es partout sous un manteau,
D'empereur ou bien de roi,
Qui l'ont été bien grâce à toi.
MC
LE CHEVAL BLANC
J'ai vu voler un
cheval blanc,
Tout comme une flèche d'argent,
Un Pégase
sans ses ailes,
Il filait droit vers le ciel.
Il traversait les
nuages;
Jouait au bronco sauvage.
Sabot d'or ou sabot
d'argent,
A voler, il était content,
Dans son élan
soudain stoppé,
Il fit une danse effrénée,
Ruait contre l'invincible,
Mordait dans l'invisible,
Entraîné
dans une spirale,
A terre la chute fut fatale,
Au sol on croyait
voir le corps,
Trembler de ce grand cheval mort,
Mais mirage ou
bien miracle,
J'ai vu celui qui renâcle,
Ce n'était
pas un cheval blanc,
Simplement
un grand Cerf Volant,
MC
L'ETALON
Tu as joué à l'étalon
noir,
Hautain, fier qui vient et qui repart,
Capricieux, rebelle et indocile,
Tu tournes en une ronde facile,
Sans pitié pour mon impatience,
Et sans te soucier du bon sens,
Tu m'a laissé seule et pensive,
Questions et réponses évasives,
Approches, je t'ai vu dans le miroir,
Depuis je sais lire dans ton regard,
Viens poser tes lèvres sur ma main,
Tu seras séduit par son parfum,
Viens souffler dans mon cou, imprudent,
Mon licol glissera doucement,
Sans vouloir ton cur sera pris,
L'amour te retiendras pour la vie.
MARIE CHRISTINE GUTTIN GIRARD