LA FOURBURE EST UN TEL CALVAIRE QUE JE PARTAGE AVEC VOUS UN MAIL DE CHRISTIAN LOUIS QUE JE NE CONNAIS PAS PERSONNELEMENT MAIS QUI AURAIT UNE PRATIQUE DE SOINS TEL QUE LA FOURBURE POURRAIT DISPARAITRE, VOICI CE QU'IL M'A ECRIT

Bonjour Marie , J'ai découvert votre site en me promenant 1 peu sur le net , félicitation il est sublime . Je prend contact suite à la lecture de votre calvaire avec les fourbures ( ce que je ne souhaite à aucun équidé ) si 1 jour vous rencontrez le même cas ou autre personne de votre entourage faites - moi plaisir de prendre contact , je pense pouvoir vous démontrer qu'avec 1 de mes protocoles et 1 bon maréchal la foubure sera vite guérit . Ceci n'est pas 1 canulare , j'ai pas mal de référence dans votre région , j'y étais il n'y a pas longtemps invité par 2 clients. Je réside en Moselle entre Metz , Nancy et Strasbourg Très cordialement Christian

A MA QUESTION ETES VOUS VETERINAIRE VOICI LA REPONSE

Bonjour Marie -Hélène, Non suis pas vétérinaire , ma spécialité est l'Aloéthérapie que j'ai connu en Allemagne il y a 10 ans, pour faire connaissance avec ma manière de soigner les chevaux je vous invite à aller faire 1 tour sur mon site " Conseil " à cette adresse http://aloeveraforum-net.myrealboard.com Je connais Equinatura ( bons produits ) eux leurs méthodes , moi j'ai les miennes .

Sur mon site vous trouverez quelques témoignages de propriétaires , photos et radios , des témoignages y devraient y en avoir des centaines , hélàs les gens oublient vite quand le ( jouet ) refonctionne correctement . Cordialement Christian

JE SUIS ALLEE SUR SON SITE ET CHRISTIAN ME PARAIT TRES SERIEUX, DONC EN CAS DE PEPIN SI VOUS ETES PROCHES DE CHEZ LUI VOYEZ AVEC LUI

Cette page est destinée à essayer de trouver un soutien moral, mais aussi peut-être des solutions. Ce n'est qu'un début, suite à mes propres soucis de santé, tombée le 31/12/06 à 20 h les Urgences me trouve une fracture du bras droit, après 10 jours le plâtre a remis en route ma tendinite de l'épaule, je revoie 4 médecins, tous d'accord pour me dire que la dite fracture date de 2004 (radio de l'époque à l'appui où là on m'a diagnostiqué une petite entorse à deux doigts).... bref, j'ai une belle entorse du poignet avec une capsule cynoviale claquée et une hématome non soignée depuis 10 jours et pour cause...

Le sujet des soins de la fourbure et de bien d'autres maladies des chevaux me laisse à ce jour perplexe face déjà à l'incompétence de la médecine humaine. MHJ

AUJOURD'HUI IL A PERDU 100 KG

HIER

20/08/2008 Je m’appelle Karine et je suis très très heureuse d’etre enfin tombée sur vos pages qui sont merveilleusement riches en photos, conseils, vécu etc… Je suis en Bretagne et mes deux loulous agés de 18 et 23 ans ont commencé une fourbure le 18 juin dernier. C’est la 1 1ère fois et nous nous sommes faits avoir avec la pousse de l’herbe et surtout la prolifération du trèfle !!!! On en apprend tous les jours, malheureusement cette fois ci nos dépends, enfin surtout à ceux ceux de Navajo et Chanel. Chanel, celle de 18 ans après injection de métacam, métacam en sirop, équipalazone et depuis le 18 juillet 20 g d’aspirine par jour va mieux !! OUF !!!! elle a en complément depuis début aout de la biotine de chez le véto. Bien évidemment tous les deux sont parqués dans un paddock de leur grande prairie sur un sol totalement arrasé. Mais mon Navajo, mon amour qui partage ma vie depuis plus de 20 ans, lui c’est autre chose….. Il a beaucoup de mal à remonter la pente. Il a le meme traitement que sa copine avec en plus depuis 20 jours du chrysanphyton (plantes qui favorisent la vascularisation du pied). Et comme la véto ne voulait pas le remettre sous équipalazone (il en a eu a peine 2 semaines depuis le 18 juin) je lui donne de la Teinture Mère d’Harpagophytum et du PVB drainage hépatique de chez Boiron . Depuis milieu de la semaine, il s’est mis a engorger aux antérieurs donc douche et argile verte 3 fois par jour. En fait le maréchal est passé il y a 8 jours et depuis mon loulou ne voulait plus du tout marcher !!! Quand je dis plus du tout, je veux dire qu’il devait faire maxi 20 pas dans sa journée !!!! Et bien figurez vous que pour le maréchal et le véto c’était normal et meme s’il souffrait il fallait le forcer à marcher !!!! Cela m’a mise hors de moi !!!!! Comme j’ai dis au maréchal, je ne suis peut etre pas une pro de la maréchalerie, pas une véto, mais je connais mon cheval et son caractère !!! Et ce n’est pas le genre de cheval a rester sans bouger !!! Le maréchal a donc décider de venir la semaine prochaine pour lui mettre des fers à l’envers devant… il m’a bien précisé qu’il n’était pas certain que cela le soulage…. J’ai parcouru le net à la recherche d’un autre véto dans ma région, cette fois ci spécialiste des chevaux ! J’en ai trouvé un, malheureusement qui ne se déplace qu’une fois par semaine sur mon département, car il est dans le département limitrophe … Par contre, quel bonheur d’avoir au tel une vétérinaire à l’écoute, à qui j’ai tout expliqué, qui ne m’a pas donné l’impression que je lui cassais les pieds (je reste polie) et qui m’a posé plein de questions ; qui m’a dit qu’il était hors de question de forcer mon Navajo à marcher, et qui m’a donné une astuce pour lui fabriquer maison une sorte de chausson pour soulager la sole et la fourchette, et m’a dit de redonner de l’équipalazone bien que je donnes déjà des plantes. J’ai trouvé une Allemagne, car comme vous le précisez très bien, ici en France, nous sommes complètement out niveau soins et traitements naturel, un produit qui s’appelle du Rehex. Tout naturel et apparemment très efficace sur les fourbures, en crise, en chronique, en prévention…vous connaissez ? J’attends ce produit avec impatience et je fondes beaucoup d’espoir en lui. . Karin

28/08/2008

Je mets des photos de Navajo en 2005, au travail en longe (tout le travail a pied me passionne, il faut aussi des longues renes, de la liberté…) malheureusement je ne l’ai pas assez travaillé depuis quelques temps et je penses que j’aurais peut etre pu éviter cette fichue fourbure ! puis une photo de lui il y a 1 semaine, il a perdu plus de 100 kgs et tous ses muscles de cheval de dressage….. Depuis samedi après avoir eu cette nouvelle véto spécialisée dans les chevaux, il est de nouveau sous équipalazone (pendant 7 jours) et je lui ai fabriqué des petits chaussons pour amortir les chocs sur la fourchette et la sole, malheureusement ca fait « pourrir » le pied donc depuis hier soir (lundi) il est pieds nus pendant 24 h et je referais les chaussons ce soir en attendant le maréchal qui normalement devrait venir jeudi… J’espère qu’il me proposera quelque chose de bien (j’ai trouvé ce site, super sur la maréchalerie : http://rmmarechalerie.free.fr). En attendant depuis la prise d’équipalazone, il remarche tout doucement, et avec plaisir visiblement…. En attendant, Navajo a toujours sa TM D’Harpagophytum, le drainage hépatique de PVB Boiron, de la biotine véto, et son équipalazone jusqu'à vendredi. J’attend le fameux produit d’Allemagne, produit naturel miraculeux sur les fourbures parait il (traitement minimum de 6 semaines) cela s’appelle du Rehex, je vous en dirais plus au bout de qq temps de traitement.

HELEBOR

Chantal

AOUT 2008

HELEBOR VA DE MIEUX EN MIEUX

Parcours 2006 Achat d'Helebor: février 2006, je prends Helebor à l'essai,
cheval de club - Selle français croisée Welsh cob - 11 ans.
Pendant le mois d'essai, elle a été montée tous les jours : toujours raide à la
sortie du box.
Je ne m'inquiètes pas trop puis ça devient de plus en plus invalidant, je la
tire pour aller et venir et montée une catastrophe.... Le 10 Février je l'ai
prise et le 17 Mars je ne peux plus la monter. Son état empire, je la marche tous les jours mais peine à revenir..... Elle ne se roule plus et je prends des info à droite à gauche et j'apprends que Helebor a passé de nombreux mois au pré soit disant pour être poulinière...???
Moi étant absente pendant 9 mois car j'ai eu une grosse intervention
chirurgicale je l'ignorais.
Elle a servi pour toutes les disciplines et ensuite plus rien presque plus
travaillée et devait être vendue le 15 Mars 2006.
Nous avions pourtant fait le 31 janvier 2006 une visite d'achat où l'on n'a vuqu'un peu d'arthrose rien d'autre.
Les jours passent et voilà que je me rends compte qu'elle reste couchée de 4 à 6 heures d'affilées.
Elle est ferrée le 24 Mars, le maréchal trouve cela bizarre et modifie un peu ses aplombs ; une osthéo l'a vu 3 fois et un abcès ensuite après le ferrage donc je me dis que c'est ça le problème. Mais cela continue et j'arrive de plus en plus à avoir du mal à la faire avancer.

Je décide de l'emmener en Allemagne endroit qui ne connait pas le club donc ils vérifient ses allures (??) elle a mal aux 4 membres.... Pour être sur du diagnostic, il me propose 2 solutions la première des radios des 4 membres avec anesthésies par étage et on n'est pas sure de savoir si cela ne vient pas plutôt du dos. (80 euros par pied)
La deuxième : scintigraphie = 550 ? sans les frais box et nourriture. Et je
la récupère 3 jours plus tard.

On repart en clinique ; le mercredi suivant donc le 3 mai 2006.
J'appelle la journée suivante et la véto me propose de passer c'est
important. J'y vais le samedi et elle me montre la scintigraphie et les
radios : Les 4 phalanges sont touchées mais pas encore basculées : ouf
Mais reculés... Donc on fait quoi ?
J'apprends que cela s'appelle des fourbures. Qu'elle risque de ne pas
vraiment en guérir en plus on ne sait pas d'où cela provient.....

Mais après mes recherches, elle avait tout pour aller mal, mise au pré de
nombreux moi puis retravail intensif et puis plus rien et donc on me l'a
caché avec des produits.
Sympa

Je décide de lui donner une chance mais elle m'assure bien que c'est pas sure qu'elle s'en sorte si oui 1 ou 3 ans et c'est peut être chronique....

Donc elle est admise pour 10 jours : traitement et voilà la miss qui plane
qd je viens la voir tous les 2 jours les produits. Note 1 150 euros ;
ensuite ferrage approprié à avec une plaque transversale qui appuie sur la fourchette et une plaque de cuir les 4 pieds : 260 euros
Puis rebelotte fin juin 110 avec les mêmes fers.
Et voilà un traitement avec des produits jusqu'à fin juin et plus rien
débrouille toi avec ce que tu as comme problème : pas de pré pas monté très peu à manger, poignée pour cacher la misère des médoc où l'on s'est bien bagarrée et ensuite remonter, fin août doucement et mieux depuis septembre j'entame un traitement à base de plantes achetées chez AJC Uhrwiller 67 jusqu'à l'entrée de l'hiver où les prob recommencent depuis le 15 novembre rajout de plantes pour les articulations et tjs pas bien le 5 janvier je prends rdv pour le vaccin et demande à faire une prise de sang ; le véto me demande son alimentation : horribilis : du son ? Mais c'est pas bon du tout avec du mash même en petite quantité ... Elle est en souffrance.....

Donnez donc de la luzerne 1 l matin et soir mais elle est grasse cette
jument mon oeil, elle avait la couverture, il ne l'a même pas ausculté.......
Bref... J'enrage.... Je me documente sur le web et je constate que la
luzerne était utilisée pour engraisser les vaches.... Donc pas pour helebor.
Je l'appelle le lundi il me dit que ce n'est pas grave et les résultats
montrent une très forte anémie... Pourtant elle est sous vitamines et
minéraux.

Donc je la nourris depuis le 8 poignée de muesli 3 fois par
jour et le foin et servi dans un filet et doublé en quantité et depuis elle
ne défonce plus son box et hier, elle allait mieux mais la fourbure n'est pas
terminée, je le reconnais à son souffle et à sa position décallée bien marqué
en ce moment....... Elle tourne mal pourtant, on avait fait du chemin depuis
septembre, j'étais à 1 jour par mois de difficile ... Vendredi referrage, depuis fin juillet ferrée à la napoléon à l'envers et avec de la résine et rapée devant pour les antérieurs.

Voilà en gros ce que je peux dire c'est galère qand c'est comme ces dernières
semaines ça fait presque 1 an.

Pour me contactez écrivez à Marie elle fera suivre.

amazone2000_marie@hotmail.com

CELIA

DCD

BARBARA

Je trouve que votre idée de rassembler des témoignages sur la douloureuse maladie que constitue la fourbure est très intéressante. L'expérience des uns peut aider les autres.
Je souhaiterais apporter le mien. . Elle a d'énormes difficultés à se déplacer et n'arrive plus à coordonner son arrière-main : elle pose ses postérieurs l'un devant l'autre, comme si elle marchait sur un fil. L'ostéopathe qui est venu la manipuler samedi a levé de nombreuses contractures au niveau du dos et des cuisses, ainsi qu'un important blocage de la nuque, mais son passage est resté sans effet à ce jour. Avez-vous déjà entendu parler de problèmes de postérieurs liés à une fourbure ? ( Sur la radios des pieds postérieurs, la fourbure ne les a pas atteints ...)
Concernant les radios, il semblerait que leur analyse ne soit pas suffisante pour déterminer le degré de gravité de la fourbure.En réalité, c'est l'état de vascularisation des pieds qui est l'indicateur le plus fiable : si la vascularisation du pied est maintenue, même une forte bascule de la phalange aura un pronostic favorable. La détermination de l'état vasculaire se fait par angiogramme, mais seules les cliniques très pointues disposent de ce type de matériel et ma jument est actuellement intransportable.
Actuellement, j'attends que le vétérinaire et le maréchal ferrrant viennent changer la ferrure de la jument : elle porte des fers à l'envers largement ouverts en pince depuis cinq semaines sans amélioration de son état. Le vétérinaire envisage une ferrure différente, dite à l'américaine. Il semblerait qu'il s'agisse de la pose de deux fers par pied, en décalé. Je vous enverrai des précisions dès que la jument sera referrée. J'apréhende ce moment, car la pauvre ne peut pas donner les antérieurs plus que quelques secondes. Le vétérinaire va devoir anesthésier les pieds pour que le maréchal ferrant puisse travailler.

Elle a beaucoup maigri entre-temps et n'est plus que l'ombre d'elle-même. Les autres personnes de l'écurie me trouvent folle de vouloir à tout prix qu'elle guérisse, la plupart se seraient déjà débarrassé d'un cheval de sport dont la carrière est plus que compromise...Mais j'ai partagé 11 ans de joies et de peines avec ma jument, qui est devenue un membre de ma famille et je ne conçois pas de l'abandonner maintenant que sa santé chancelle. J'irai jusqu'au bout de ce qui est humainement possible pour la soulager.

l'ostéopathe est revenu aujourd'hui, il l'avait déjà manipulée samedi dernier. Il lève les contractures dues aux douleurs et à la posture assise sur les postérieurs que prend la jument pour échapper à la pression dans les antérieurs; mais comme la douleur perdure, les contractures vont se réinstaller. J'apprécie les soins attentifs et pleins de compassion dont il entoure la jument . C'est un vrai "homme de cheval ". Le rendez-vous pour le changement de ferrure est pris avec le vétérinaire et le maréchal ferrant pour le 29 décembre. Pourvu que cette nouvelle ferrure apporte le soulagement que Célia attend depuis deux mois ! Joyeux Noël à vous et à tous ceux qui vous entourent.

Le moral de la jument va bien, malgré le fait qu'elle ne soit plus sortie de son box depuis plus de deux semaines ( elle qui était tellement active et heureuse de sortir de sa "boîte " pour aller au pré ou au travail ! ). Elle n'en éprouve pas l'envie, malgré la porte que je laisse largement ouverte pour voir si elle se hasarderait à l'extérieur. J'en déduis qu'elle se sent mieux sur le sol moelleux du box ( j'ai fabriqué une litière très souple en alternant des couches successives de paille et de copeaux, que j'aère plusieurs fois par jour à la fourche ). J'attends avec angoisse le verdict des radios que fera le vétérinaire dès que l'inflammation aura régressé ( tant que la jument souffre, une bascule de la troisième phalange est toujours possible ).

Le verdict des radios est tombé : double bascule des phalanges, 8 degrés à droite et 10 à gauche... La ferrure à l'envers n'a apporté aucune amélioration à l'état de santé de la jument depuis quatre semaines. Elle n'est toujours pas en mesure de sortir de son box et est toute ankylosée... Le vétérinaire veut tenter la pose d'un nouveau type de ferrure ( à l'américaine ), afin d'obtenir un peu de mieux en mobilité. Je n'envisage pas d'acheter les herbes d' Equinatura, car Célia n'a aucun appétit, elle mange du bout des lèvres, même le beau foin de la dernière livraison.... Je ne vois pas le bout du tunnel.

AUREVOIR CELIA 12-02-2007

Lundi soir, avec le plus grand déchirement, j'ai autorisé le vétérinaire à euthanasier ma chère Célia.
Comme je vous l'avais écrit, son état empirait et l'infection de son antérieur droit ne réagissait pas aux antibiotiques.La couronne s'était désagrégée en bourgeonnant sur toute la face interne du pied. Sur les conseils du maréchal ferrant orthopédiste, j'ai fait venir un vétérinaire spécialisé de Suisse afin d'avoir un avis supplémentaire. Ce dernier m'a dit qu'il n'avait vu qu'un seul cas similaire dans sa carrière et que le cheval n'avait pas pu être sauvé. Les douleurs intolérables que subissaient Célia provenaient de la destruction des tissus mous du pied par l'infection, ce qui supprimait toute tenue de l'os dans la boîte cornée. Il m'a annoncé le pronostic : même si je souhaitais tenter un traitement, la jument n'avait que dix pour cent de chances de guérir et seulement à condition que l'autre antérieur soit suffisamment en état pour supporter le report du poids pendant encore de longues semaines. Il a vérifié le pied gauche : il a dû d'abord anésthésier le droit pour que Célia puisse soulever le gauche et il a passé un très léger coup de rénette devant la fourchette. Le sang et la lymphe ont alors coulé du pied : la phalange était tellement proche que le percement de la sole par celle-ci n'était plus qu'une question de jours.Dans ces conditions, il m'a dit que le pourcentage de guérison était de un pour cent. L'orthopédiste et lui m'ont aussi dit que ce cas clinique les auraient bien intéressés au titre de la recherche vétérinaire, mais que si on se place du point de vue de l'amour que je porte à Célia, il ne fallait pas lui infliger plus de souffrances, avec aussi peu de chances de survie... Ils ont montré un tact et une humanité exemplaires, qui ont permis de prendre cette terrible décision . Mais j'en suis encore bouleversée et je pleure en écrivant ces quelques lignes.
La jument s'est battue comme une lionne contre cette maudite maladie, elle aurait mérité de guérir pour tout le courage dont elle a fait preuve : jusqu'au bout, elle m'appellait d'un petit hennissement tout doux en entendant ma voix, elle se levait pour m'accueillir et grignotait quelques carottes, voyant que cela me faisait plaisir. Pendant que le vétérinaire m'expliquait qu'elle était condamnée, elle me faisait de petits câlins dans le cou...Elle m'a tant donné : tant de joie, tant de moments de complicité, tant de gentillesse, tant d'émotions positives pendant ces douze années passées ensemble et je n'ai pas pu enrayer la maladie qui la rongeait. J'aurais donné tout ce que je possède pour qu'elle guérisse. Mais lorsque la dernière lueur d'espoir s'éteint, l'ultime preuve d'amour que j'ai pu lui donner a été la mort ( mais je n'arrive pas à l'admettre ).
A présent, il faut que je tente de me persuader qu'elle galope au paradis des chevaux, avec des pieds légers comme un souffle.
Je tiens à vous remercier pour tous les conseils et messages de soutien et d'encouragement durant ces longues semaines, ils m'ont fait beaucoup de bien.
Barbara

LIBELLULE

AVANT

APRES

AURORE

je suis régulièrement le journal d'Hidalgo car ma jument a fait une fourbure
début juin 2006 (presque en même temps qu'Hidalgo). Pour résumé un peu son
cas je dirai qu'elle (Liblellule) était déjà trop grasse au moment de sa
fourbure et qu'en plus elle avait trop a mangé. je m'en suis terriblement
voulu. en plein baccalauréat, la maladie de ma jument me rajoutait une bonne
dose de stress. cette sale maladie je la connaissait un peu ayant entendu
parler de quelques cas mais jamais je n'aurai pensé que ça allait tombé sur
le bout du nez de ma jument ! le véto l'a m'y 15 jours sous médoc (les
mêmes qu'Hidalgo) mais après leur arrêt, elle a rechuté et le véto a été
obligé de la saigner. Imaginer un peu entre 2 révisions de biologie pour
l'épreuve du lendemain, de devoir tenir sa jument qui perd petit à petit
plus de 10 litres de sang ! ça été un peu dur à vivre mais les effets de
cette saingée lui ont été très bénéfique. Quelques jours plus tard elle
allait déjà mieux, avait l'oeil plus vif et retrouvé une partie de son
moral. Je précise qu'elle n'était pas seule dans ce coup dur, il y a un
poney en retraite qui lui tient compagnie et qui est resté avce elle (lui
aussi était un peu gros donc ça ne lui a pas fait de mal !) et ça y est
j'étais en grande vacances d'été , des vacances qui s'annonçait sous le
signe de la convalescence...Après trois semaines enfermer dans une
stabulation j'ai commencer à la sortir un peu en longe et au bout d'un mois
je l'ai mis au pré avec quelques brindilles d'herbes séchées à grignoter.
c'était l'angoisse : j'avais peur qu'elle en mange une de trop ! le véto
m'avait dis rein du tout à manger mais c'est dur de tenir pour le cheval et
pour nous aussi. Voir son cheval ne pas pouvoir se nourrir qui est pourtant
un activité vitale pour sa santé et son moral était insupportable. Petit à
petit elle a recommencé à gouter à l'herbe. je ne savais pas très bien
comment procéder; lui en donné pdt une heure et après stop ! ou alors lui en
donné un peu plus ... je ne connaissait personne qui puisse vraiment me
renseigné et j'ai découvert votre site un peu trop tard... La période de
transition entre le box et le retour au pré (même s'il n'y a pas grand chose
à manger) m'a parut très délicate. et encore aujourd'hui je ne suis pas sûr
de prendre la meilleure décision entre lui donner de l'herbe ou rien du tout
.. et si je lui en donne je m'en veut et j'ai peur qu'elle mange trop.
J'ai vu qu'Hidalgo avait eu des fers à l'envers. Ma jument aussi est passée
par là. Je pense que c'est un étape obligée de la réeducation mais dommage
qu'ils ne tiennent pas très bien ! Je fais de la rando avec ma jument et
j'ai vraiment pu recommencé à la monter à la fin du mois d'aout. J'avais
essayé avant. Inconsciente, j'était partie près de 2 heures un jour où cela
avait été plus fort que moi, mais c'était déjà bcp trop ! Les semaines
précédentes je l'avais remonté petit à petit en commençant par 20 minutes
puis 30 minutes, 45 minutes, etc... je sais que c'est difficile de ne pas
faire de cheval surtout s'il fait beau et si en plus de ça on est en
vacances, mais je tenais à dire qu'il faut être patient. pas seulement quand
votre cheval est enfermé et obligé de manger du foin et de la paille à
longueur de journée pour s'occuper, mais aussi après . il ne faut pas lui
sauter sur le dos quelques semaines après même si l'animal à l'air de vous
dire qu'il voudrait bien voir autre chose que la terre battue de son pré. il
faut y allé petit à petit et même au bout d'1 mois ou 2 il est encore trop
tôt. Il faut attendre encore et encore sinon le cheval va se fatiguer, déjà
qu'il doit se remettre d'une grave maladie alors il faut lui laisser du
temps. il ne faurt pas oublier aussi que la nourriture restera désormais la
bête noire de notre compagnon. Entre interdiction et plaisir, il faudra
savoir doser l'herbe verte! Pour ma part, ma jument est dans un grand champ
depuis le début de mopis d'août au départ elle n'avait pas droit à tout le
champ. J'avais mis un fil pour lui laisser environ 1/3 du pré. Nous sommes
bientôt arrivé à Noel et le fil n'est encore repoussé jusqu'au bout du
champ! Donc je pense que cela peut être une bonne technique quand on a de
grand pré avec de l'herbe. je pousse petit à petit le fil tout les 4 ou 5
jours de 5 mètres à peu près (après le champ n'est pas aussi large partout
donc la quantité d'herbe est très variable). L'hiver approche et je vais
devoir changer les chevaux de pré. Là aussi un pré avec plein d'herbe, qui
n'a pas été brouté depuis cet été. je n'ai pas trouvé de solution pour
éviter à ma jument de "se prendre une grosse ventrée d'herbe". C'est un pré
plus petit et je ne peux donc pas le couper avec un fil comme je le fait
déjà. Auriez vous une solution ? Si vous avait une idée faites moi en part
acr avec toute cette herbe je suis desespérée ! Tout ça pour dire que la
fourbure est un maladie mesquine, peut être la maladie du siècle pour nos
compagnons et un grand coup d'assomoir pour le cavalier et encore plus pour
sa monture. A côté de cela elle renforce cette relation de complicité et
d'amour que l'on a pour son cheval. comme toute les maladies elle peut
rapprocher...je tenais à apporter ce commentaire car j'ai fait des erreurs,
des faux pas durant la fourbure de ma jument. je ne suis pas entouré par des
spécialistes, justes des amis randonneurs et je me retrouvai donc un peu
seule face à cette maladie. un seul conseil (et celui-là je suis sûre qu'il
est bon!) : agir très vite quand on s'aperçoit que son cheval est malade (
les symptômes sont d'ailleurs très bien décrits dans le journal d'Hidalgo)
puis prendre son temps , il n'y a pas d'autres solutions et c'est surement
celle qui donne le plus de résultat au fil des mois. Si mon témoignage peut
aidé quelqu'un, j'en saurais très heureuse. sinon j'aimerais bien prendre
contact avec des personnes qui ont vécu la même situation ou qui la vive
actuellement. si cele intéresse quelqu'un faites moi signe... Bon courage à
tous.
Pour me contactez écrivez à Marie elle fera suivre.

amazone2000_marie@hotmail.com

Salut, je viens de lire la suite de ton compte rendu sur la fourbure d'Hidalgo...

http://www.hoofcare.com/ un site destiné aux vétos et maréchaux sur la fourbure (en anglais)

http://www.safergrass.org/ un site vraiment TRES intéressant sur comment gérer les prairies des chevaux, c'est archi complet mais toujours en anglais...

http://www.ironfreehoof.com/ un site sur le parage naturel avec dans leurs étude de cas un cas de gravissime fourbure... Les photos sont éloquentes mais malheureusement toujours en anglais

Ces sites, et bien d'autres (très nombreux) tu les trouveras sur les liens du site : http://achevalpiedsnus.free.fr/index.htm

Annick

Mirca est une jolie petite jument pie de 5 ans aux origines pour le moins inconnues, elle est d'une gentillesse à toute épreuve mais a pour énorme défaut d'être très gourmande !
Cette jument est la compagne de mon cheval adoré qui du haut de ses 28 printemps n'a quasi jamais de soucis de santé (je touche du bois pour que ça continue encore de nombreuses années !).
Un jour pourtant, j'ai remarqué sur un des sabots blanc de Nick (mon papy), une marque horizontale rougeatre, inquiète, j'appelle illico mon véto qui préfère se déplacer par prudence.
Mon cheval est ausculté et ouf, il ne s'agit que d'un bleu, il s'est cogné le vieux papy, il faut dire que le pied n'est plus très sûr à son âge, bref, on s'en tire avec un peu de biotine et puis on oublie.

Par contre, mon véto a eu la bonne idée de poser son regard son Mirca et là, c'est sans hésitation qu'il me dit qu'elle est en fourbure.
Et en effet, en y regardant de plus près, elle marche sur des oeufs, son obésité est flagrante, mais ce n'est pas ma jument et face au discours allarmant du véto, j'appelle la propriétaire qui ne vit pas sur place.
J'obtiens facilement son accord pour que mon véto attitré examine la jument, la fourchette est presque au niveau de la sole, le cas est grave, et l'avis est réservé pour la suite.

Résultats : Mirca la gourmande est cantonnée au box sur de la sciure avec pour toute nourriture un gateau de foin par jour (sans compter la liste impressionnante de médicaments à lui donner tous les jours et les douches plusieurs fois par jour)
Pas très pratique d'enfermer la jument quand le papy lui, doit manger tout son saoul !
Mirca doit donc perdre 100 kilos, le calvaire pour la pauvre bête ne fait que commencer, je vous laisse imaginer sa tête lorsque que je venais donner le complément de nourriture à mon papy alors qu'elle n'avait le droit qu'à un peu de vieux foin !

La première semaine s'est relativement bien passée, il faut dire qu'elle avait du mal à se mouvoir, mais après, elle a commencé à vouloir détruire son box, il me tardait de voir arriver la fin des 3 semaines de diète avant le retour du véto !

Nouvelle visite du vétérinaire, il est plus optimiste mais veut la voir trotter pour savoir si elle risque de boiter, bilan : coups de cul à volonté, mais aucune boiterie.

La rééducation va pouvoir commencer, je me propose pour la faire étant donné que la propriétaire de Mirca est une dame agée qui n'est là que 2 mois dans l'année.

Et là, c'est le coup de massue, il lui faut tout d'abord des talonnettes (radios des pieds et maréchal qui nous fait ça sur mesure), mais surtout, c'est le programme de travail qui est corsé, elle doit être travaillée 3 fois par jour pendant 20 minutes au pas et ce sur 5 jours, puis 25 min sur 5 jours...
Ensuite, on introduit un peu de trot, puis avant d'y introduire du galop, il faut une nouvelle visite du vétérinaire...

Je viens à peine de commencer le travail au pas, il me semble qu'il y a une légère boiterie chez Mirca quand elle trotte, j'essaye de la maintenir au pas, mais c'est une jument qui n'a jamais été dressée et en plus de la rééducation, je fais du dressage.

Cet été va me sembler bien long je le sens...

En attendant le médoc que ma véto lui a commander je lui donne mais médoc à moi qui me suis fait empoisonner par un médoc pour soigner mon dos et m’a achever le foie ! il m en rester, donc en accord avec la véto c’est Makéma qui fini la boite^^bref je la bourre de comprimés de radis noir ,artichauts et chardon de marie ( Sa a l’aire de fonctionner en 4 jours des résultats que je n ‘espérée plus ) je lui donne aussi du pissenlit et des orties un peu d’ homéopathie aussi car je ne suis pas certaine que certain médicament ne soit pas aussi fautifs du résultat désastreux des analyses de son foie .

J’espère pouvoir vous donner des nouvelles bientôt ,merci encore d’être là .

Cathy (Charente-Maritime)

ARAMIS

Le 27 août 2007

Par ces quelques lignes je viens vous raconter l'histoire d'un cheval bien courageux qui s'est battu durant trois longues années contre ces maudites fourbures. Malheureusement le mal a eu raison de lui, et ce soir il ne sera plus.

Tout a basculé le 15 août 2004. J’étais enceinte et Il faisait excessivement chaud en ce début d’après-midi. Nous avions donc décidé de ne sortir qu’en fin de journée. Vers 17 heures en ouvrant la baie vitrée qui donnait sur le parc d’Aramis, nous nous sommes rendu compte que notre cheval s’était échappé de l’enclos et bien évidemment nous l’avons retrouvé dans la réserve ou se trouvait sa nourriture.

Mon mari remis aussitôt ARAMIS dans son enclos. Je me trouvais là, lorsque tout à coup le cheval se coucha violemment. Devant sa souffrance et sa détresse nous avons réagi immédiatement, mon mari l’a relevé et pensant en premier lieu à des coliques l’a fait marcher pendant un moment. Puis Aramis s’est couché de nouveau et s’est mis à régurgiter un liquide verdâtre par les naseaux.

De mon côté je cherchais désespérément à contacter un vétérinaire ( dimanche 15 août) Après maintes et maints appels sans réponse je finis par avoir un interlocuteur qui était sur le point de rentrer de vacance. Vers 21 heures le vétérinaire arrive enfin. Son diagnostic n’est pas inquiétant « un simple bouchon ».Une piqûre et demain le cheval sera remis sur pieds.

Mais le lendemain, Aramis est loin d’être sur pieds, nous rappelons donc le vétérinaire qui n’est pas disponible. C’est sa femme qui nous répond et nous rassure, il faut attendre, son état va s’améliorer. Mais moi je ne suis absolument pas rassurée, mon mari insiste donc, mais celle-ci ne démord pas, le cheval va aller mieux.

Nous passons une partie de la journée auprès d’Aramis qui régurgite toujours ce liquide verdâtre. Je suggère à mon mari d’aller au centre équestre proche de la maison pour demander au responsable s’il connaît un vétérinaire compétent. Je reste donc seul avec Aramis et je l’observe. Que se passe-t-il ? Son pas est hésitant, il se campe en arrière et manque de tomber en se retournant. J’appelle mon mari sur son portable qui revient à la hâte avec les coordonnées d’un vétérinaire. Il est déjà plus de 19 heures lorsque j’appelle ce vétérinaire. Je lui rends compte des symptômes. Celui-ci est ennuyé, il est à plus de 50 bornes de la maison, mais peu importe me dit-il, je ne peux pas laisser votre cheval souffrir, je suspecte une fourbure, je serais là vers 21 heures.

Effectivement, vers 21 h 30, il est enfin là. Le verdict est sans appel « pneumonie due au bouchon et fourbure aux deux antérieurs, et pour couronner le tout, une veine très abîmée par le premier vétérinaire » C’est l’effondrement total pour nous deux. Le vétérinaire n’est pas très encouragent, il nous informe clairement qu’avec une pneumonie et une fourbure, la vie du cheval est compromise. Il nous indique le traitement à administrer mais nous conseille de commander les anti -inflammatoires au compte goutte. Il estime sa longévité à 3 jours au plus.

Nous attaquons immédiatement le traitement. Je confectionne des bas pour maintenir de la glace aux pieds d’Aramis 24 h/24h en alternant avec des compresses mouillées et congelées. Les soins sont permanents, changer la glace, laver les compresses, retourner la paille, soigner les escarres, masser sa veine abîmée,….et refaire des glaçons (notre machine à glaçon est tombée en panne ce jour là)

Nous nous relayons toutes les deux heures, ce, de nuit comme de jour. Je fatigue, je suis enceinte de 8 mois, mais peu importe, il faut sauver notre cheval. Une semaine plus tard le vétérinaire revient, il est surpris, les poumons vont mieux mais la fourbure est bien présente, il prend des radios, il y a bien basculement. Nous avons continué à le soigner et entretenir régulièrement ses pieds et sabots. C’est un long et dur combat mêlé d’espoir et de désespoir. Son état s’est stabilisé pendant un certain temps. Il ne galopait plus mais ne souffrait pas. Le petit Giovanni est venu au monde pour nous apporter un peu de bonheur et le temps a passé, l’alimentation d’Aramis était très stricte et forcément il avait beaucoup de mal à reprendre du poids.

Je suis retombée enceinte un mois après l’arrivée de Giovanni. A ce moment nous pensions que le pire était passé et que nous allions passer des moments plus calmes avec nos enfants et notre bel ARAMIS. Rien n’en fut : « fourbures chroniques », le combat continue. Aramis présente des abcès au-dessus du sabot qui le font terriblement souffrir. Il maigrit de plus en plus. Je recherche de l’aide partout, magnétiseur, ostéopathe, phytothérapie…Ses abcès guérissent puis se reforment au bout de quelques semaines. Ce cheval n’a pas de répit. Entre temps Lanzo est né. Nous sommes maintenant à quatre pour l’encourager, l’accompagner et lui donner beaucoup d’amour.

Il y a trois mois son état s’était beaucoup amélioré, plus d’abcès, l’œil vif et la vigueur. Nous étions très contents. Le maréchal devait revenir pour le ferrage. Moi je n’étais pas très chaude pour un nouveau ferrage. En effet j’avais constaté que les abcès s’était formés quelques jours après le ferrage. Mais peut être était-ce une coïncidence ?

Trois jours après le ferrage, ARAMIS commence à boiter et les abcès se sont reformés. Et là tout est aller très vite, il a encore énormément maigri. Il est totalement épuisé. Il a du mal a se relevé, si bien qu’il se blesse régulièrement. Nous lui décidons donc de refaire un enclos avec aucun obstacle ni danger. Nous pansons ses plaies et soignons ses abcès. Il semble être mieux.

Et pourtant, vendredi il s’est couché pour ne plus se relever, il ne veut plus se battre, il est épuisé, il dit STOP.

Nous lui faisons un lit de paille, A l’aide d’un tracto-pelle, nous le relevons avec des sangles, mais rien n’y fait, il se laisse porter, ne prend plus appui sur ses jambes. Nous venons de comprendre qu’il est temps de le laisser partir, nous passons tout le week end auprès de lui, à le masser, l’aérer avec une soufflerie, nous lui donnons même les aliments qu’il adore mais interdit jusque là. A quoi bon le priver encore ? Nous le pleurons déjà. Ce soir, ce courageux cheval va se reposer. Nous, nous garderons l’image de ce beau cheval galopant dans les prés, de ce courageux cheval qui s’est battu pour vivre, de ce compagnon qui a partagé tant et tant de chose avec nous durant plus de 16 ans

Adieu Aramis, part tranquillement vers ces pâturages, tu as bien mérité ton repos

Nous nous ne t’oublierons jamais, tu resteras dans nos cœurs

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28 août 2007

Le réveil est douloureux, nous sommes déphasés

Notre première activité de la journée c'était ARAMIS

C’est très dur ce matin, notre journée ne démarre pas, comme une grosse désorganisation dans notre quotidien. C’est les yeux pleins de larme que j’écris ces mots