JE CHUCHOTE, TU CHUCHOTES, NOUS CHUCHOTONS
Février 2005 Et nous revoilà toujours au point 0. Les médias se font l'écho de la guéguerre entre chuchoteurs, ethologues, cavaliers classiques, etc. C'est le propre de l'humain, il faut avoir tout juste ou tout faux, et
si vous ne rentrez pas dans ce moule, on vous montre du doigt. Dans toutes ces méthodes qui circulent aucune n'est à 100 % parfaite ou juste et aucune n'est à 100 % fausse ou erronée. Le cavalier n'aurait-il pas assez d'ouverture d'esprit pour adapter ces trésors d'information à sa propre approche du cheval, et surtout à l'adapter à son cheval... Et oui, ce cheval est un être vivant, avec ses qualités et ses défauts tout comme l'homme. Le parfait n'existe pas chez l'homme pourquoi devrait il exister chez l'animal, qui en plus selon nous, nous est inférieur... Prétentieux que nous sommes, nous passons sans nous en rendre compte devant le vrai problème et malheur à celui qui essaye de nous ouvrir les yeux, qu'ils s'appellent chuchoteurs, ethologues ou homme de cheval, aujourd'hui, la tendance et non la mode est de parler enfin du cheval dans le monde de l'équitation. Aussi bête que cela puisse être, il n'y a qu'à regarder dans les milieux équestres comment est traité celui-ci, comment en parle t'on si on en parle, car il faut simplement regarder une reprise pour voir que l'enseignement fait abstraction totale de l'élément le plus important : LE CHEVAL. On vend de l'équitation, sport (sport pour le cheval c'est quand même lui qui saute, et pour son "bien" jusqu'à 50 fois une barre sans intérêt pour lui), c'est lui qui danse (en doutez vous en voyant les reprises de Grand prix, c'est bien lui qui fait tout le travail, de là à avoir mangé durant des heures la poussière du manège toujours pour son "bien".... SIMPLISTE oui, mais je ne trouve que la dérision pour essayer de faire comprendre que le cheval est un être fantastique, regardez-le dans un pré, il passage gracieusement devant un intrus, il va sauter un portail d'un 1.50 m de haut en 4 foulées pour rejoindre ses congénères, tout cela, il le fera plus ou moins bien mais il le fait de lui même. Alors essayez de l'accompagner, et d'améliorer ses disponibilités, avec respect, tact, finesse ? Est-ce que cela ne serait pas la réponse et la clé de ce qui peut devenir non pas un sport mais un art. Combien de cavaliers (enfants comme adultes) sont venus à l'équitation pour rencontrer le cheval ? et combien ont été déçus de ce qu'on apprend en club. Le cavalier n'est plus qu'un client pour ceux qui sont dans les structures équestres, ceux qui ont la prétention d'être les meilleurs et qui font de la compétition, ils deviennent des pilotes.... POURQUOI ? Dans un tel climat, les chuchoteurs, ethologues et autres comme Danièle
Gossin, Jean d'Orgeix, Philippe Karl, Michel Henriquet, John Lyons, Pat
Parelli, Robert Miller, Monty Roberts, KF Hempfling, BJ Gentili ont pourtant
un point commun, ils parlent du CHEVAL avant toute chose, même si
on n'est pas totalement en accord avec un tel ou un autre, il faut piocher
le meilleur de chacun, et si on débute, on essaye sans être
têtu, si ça ne marche pas, on se remet en question en premier,
puis on peut aménager une technique, le but étant de collaborer
avec le cheval et de s'en faire comprendre et surtout ne jamais oublier
que le CHEVAL a sa propre identité. Les femmes, les amazones ont depuis toujours une autre façon de vivre leur passion avec le cheval, force et agressivité sont remplacées par l'observation et le dialogue. Toujours à la recherche du mieux, nous lisons, nous échangeons nos expériences, et surtout le centre de nos conversations reste le cheval et ensuite le moyen de faire telle ou telle chose avec lui. Ouverture d'esprit et respect du cheval, chaque fois qu'une conversation débute entre femmes, le caractère, les petits détails, les facéties du cheval sont mis en évidence puis la technique arrive bien après, le site en est une preuve de tous les jours, tous les emails que je reçois sont dans ce style, on parle du cheval et ensuite du problème qu'on rencontre avec lui. Je vous pousserais donc à lire, à visionner des CDrom, et ensuite à faire des stages, cela vous donnera une idée de ce que vous pouvez attendre de certaines méthodes, assister au stage avant d'y participer avec son cheval, vous confortera dans votre choix . Et là prudence, car tout endroit a son envers. Véronique nous le rappelle dans les quelques lignes ci-dessous :
Moi je rajouterai "attention aux élèves des élèves de Machin chose" qui pratiquent des 70 € de l'heure pour un enseignement sans valeur, qui est du copier-coller.... ALORS POUR CONCLURE LORSQUE L 'ON COMMENCE A PARLER DU CHEVAL, RESTONS ATTENTIFS ET OUVERTS D'ESPRIT POUR POUVOIR ADAPTER TOUS CES ENSEIGNEMENTS AUX BESOINS DE NOTRE COMPAGNON ET AUX BUTS QUE L'ON S'EST FIXE AVEC LUI.
POUR QUE LE DIALOGUE SE POURSUIVE AVEC D'AUTRES PRATIQUANT http://www.apre.fr |
"Le
fait d'avoir une multitude d'artifices pour canaliser le cheval, ne permet
plus de l'entendre. On ne peut pas écouter un cheval qui n'a pas
les moyens de se faire entendre".... [extrait "Le cavalier de
liberté" de JMI ] Rien que ces deux phrases résument tant de logique et de vérité.... à méditer en ces moments de calme. ET Il est inutile d'aller à l'étranger, voici les deux meilleures références d'auteur et pratiquant de leur méthode, livres à lire et relire, j'ai cherché ma propre définition des rapports cheval- humain mais mes deux amis expriment si parfaitement ce que je pense que je vous transmets textuellement leurs propos. |
Un peu de psychologie
INTRODUCTION
L'existence d'un être est régie par un certain nombre de fonctions qui peuvent être :
- vitales (sensorialité, instincts, réflexes organiques et extra-organiques) ;
- relationnelles (instinct grégaire, affectivité, langage) ;
- "gratuites" (certains jeux, mouvements, voir tics...)
Les fonctions vitales sont celles sans lesquelles l'individu ne pourrait continuer d'exister, pas même se nourrir.
Les fonctions relationnelles le mettent en rapport avec les autres êtres vivants et avec le milieu.
Les fonctions dites gratuites sont celles qui, à première vue,
ne sont pas indispensables à la survie , mais qui en fait sont en liaison
étroite avec l'une ou l'autre des fonctions évoquées ci-dessus
(exemple le tic qui traduit soit l'ennui soit un déséquilibre
affectif).
De très nombreux ouvrages, articles etc. existent sur la psychologie
du cheval avec des nouveautés amenées par les "chuchoteurs"
qui abordent ce sujet par une porte cachée, celle du comportement du
propriétaire du cheval.
CES PRINCIPES S'APPLIQUENT POUR TOUS LES ANIMAUX, JE NE FERAI DONC PAS DE LA COPIE DES TRAVAUX ECRITS DEJA EXISTANTS ; PAR CONTRE JE VOUS PROPOSE DE PRENDRE 3 GRANDES FAMILLES D'ANIMAUX : LES CANINS, LES FELINS ET LES EQUINS, TOUTES 3 FONT PARTIE DE MA VIE DEPUIS MA NAISSANCE.
Je vais tenter de vous montrer comment réagirait un chien, un cheval ou un chat face à cette situation ; ainsi vous comprendrez mieux comment avec tout l'amour que l'on porte à notre animal, on peut malgré tout lui faire du mal. Il vaut mieux éduquer que rééduquer.
Parler du cheval dans son milieu naturel est simple ; son comportement, sa vie et tout ce qui l'entoure sont faciles à comprendre. De nos jours le cheval domestiqué vit d'une tout autre manière mais ses instincts sont toujours présents et ses réactions sont "bicolores", ce n'est plus tout blanc ou tout noir, mais très nuancé.
Voici un schéma très simple car mon premier désir, c'est que tout le monde me comprenne, aussi bien les très jeunes que ceux qui ne vivent pas près de leur cheval et le voient seulement au mieux 2 heures par jour.
LE CHEVAL
Notre cheval vit en groupe, ce groupe a comme "chef" un étalon dont le rôle est de protéger son troupeau des prédateurs, il assume aussi son rôle d'étalon en courtisant et saillissant les juments. L'étalon ne s'accouple qu'avec une jument en chaleur parfaitement consentante (pas de viol), il ne se marie pas non plus avec ses filles (pas d'inceste). S'il est agressif, c'est seulement vis à vis d'autres prétendants au statut de "chef". Mais "chef", il l'est dans sa tête, car celui qui commande le groupe, en général juments et poulains, eh bien c'est une jument ! Le plus souvent, c'est la plus âgée car la sagesse prime sur la fougue pour la survie du groupe. La jument Leader aura pour rôle de donner les ordres tels que : "on va boire" et tout le monde se dirige vers le point d'eau, "on mange, on se repose, on surveille les enfants", là lorsqu'une maman est débordée par son poulain trop chahuteur ou même méchant, c'est la jument leader qui intervient et le chasse. C'est une punition très grave chez un cheval, car un individu isolé est une proie très facile pour les chiens sauvages ou autres. Il faudra que l'insoumi fasse preuve de sa bonne foi pour réintégrer le groupe.
Le rôle des juments sera principalement l'éducation de leur poulain, qu'elle garde près d'elles jusqu'à leur puberté, vers 2 ans les jeunes mâles seront chassés par l'étalon et les jeunes pouliches iront gonfler le harem d'un autre étalon. Tout ceci se passe de façon naturelle.
LES RAPPORTS DU CHEVAL AVEC L'HOMME
Le cheval s'est résigné à servir l'homme tout au long des siècles passés. La soumission est devenue un réflexe conditionné avec les méthodes actuelles de dressage. Pourtant le cheval plus fin est largement au dessus de ça pour pouvoir parler de réflexes conditionnés. Le rapport de force, basé sur l'agressivité et la brutalité que l'homme lui a imposé, a compromis l'épanouissement de celui-ci. Aujourd'hui, certains essayent d'effacer cette soumission pour ouvrir un partenariat avec le cheval. Un exemple : On a toujours entendu dire qu'un cheval qui salive sur son mors, c'est qu'il est décontracté.... que penser aujourd'hui d'un tel commentaire, a t'on déjà vu des chevaux dans un pré, baver, saliver sont-ils stressés ou zen, on peut penser qu'ils sont heureux et décontractés, en tout cas plus qu'avec selle, mors et cavalier sur le dos...La bouche est un endroit extrêmement sensible, mettre un acier dans la bouche, pour transmettre une éducation basée, sommes toutes, sur la crainte et la douleur, ce n'est pas la preuve d'une progression . Les Musées sont pleins de mors plus barbares les uns que les autres, mais actuellement on trouve chez les selliers des mors qui n'ont rien à envier à ces instruments moyen-âgeux, sachant que les chevaux du Moyen Age étaient considérés comme du bétail utilitaire, qu'ils n'avaient peu ou pas de dressage, à la guerre comme à la campagne, personne n'était épargné, respect et sentiment n'étaient pas les motivations de l'époque, mais aujourd'hui.... qu'à t'on trouvé comme excuses ???
Les chevaux vous apprennent plus que les humains, en 8 ans de club avec un enseignement classique, je savais sauter, appuyer mais le reste... Quand je me suis retrouvée seule avec un cheval et dans la campagne, ça a été tout autre, malgré toute ma bonne volonté, je ne savais pas grand chose, et Frac (ce cheval que l'on me prêtait à l'époque) m' a apporté des tas de réponses, les questions étaient depuis toujours dans ma tête, mon instinct avec un certain don m'ont aidé et enfin j'ai pu donner libre cours à ma façon de penser, c'est à dire, connaître et laisser s'exprimer le cheval et construire avec lui un échange, un dialogue, pour devenir centaure. Le cheval sait voir les détails, c'est dans son instinct, si vous introduisez de petits codes, il le voit, sa sensibilité sera un atout, la légèreté de vos actions une preuve indéfiable de votre communion. Le cheval est intelligent et il vous le prouvera dès qu'il n'aura plus peur de vous, la confiance l'un dans l'autre est un point essentiel dans la pratique de l'équitation du XXIème siècle.
LE CHIEN
Les chiens vivent en bande, mâles et femelles mélangés. Leurs "chefs" est le couple dominant, ils seront deux à commander le groupe, à décider du moment de la chasse, à se reproduire et à déterminer leur territoire ; les autres les aideront à la chasse, à garder les petits de leurs "chefs", à combattre les ennemis. Les dominés ne souffrent pas de leur statut, ils l'acceptent depuis des générations, c'est dans leur instinct ; contre la protection des dominants, ils assument le second rôle qui reste très important pour la survie de la horde. Pour comprendre son chien, vous avez d'excellents livres sur les loups ou même sur les chiens de traîneau que les mushers ont su garder dans un contexte proche de l'état sauvage, en respectant la hiérarchie et vie en groupe pour en tirer le meilleur quand ils sont attelés. Les dominés se soumettent en se couchant devant les dominants, oreilles couchées, petits jappements montrant que l'on ne cherche pas la bagarre, les dominants mordent sans méchanceté le soumis et après l'avoir mis à l'épreuve se désintéressent de lui pour vaquer à leur affaire. L'éducation des petits est faite par tout le groupe, que ce soit la chasse, le jeu ou même les mimiques de combat. Un couple dominant reste fidèle, il n'y a que la mort qui peut les séparer.
LE CHAT
Bien différents des deux premières familles, le chat est un chasseur solitaire ; à l'inverse du chien, ses ancêtres n'ont jamais vécu en meutes. Pourtant, il pourra assez facilement partager son territoire avec d'autres chats, voire même faire partie d'une bande de matous quand le chat quitte les bois et la campagne pour se retrouver en ville. Toujours à l'état sauvage, celui ci connaîtra une véritable "mutation" sociale. Pour protéger leur territoire, leur nourriture et leurs jeunes, ils se regroupent en petits clans structurés autour d'une hiérarchie très simple. Le "chef" règne seul, les autres sont égaux entre eux. Ce despote fait respecter les règles de cohabitation, arbitre les conflits, veille à ce qu'on s'occupe des blessés ou des invalides. Les femelles les plus expérimentées aident les jeunes à mettre bas. Mieux encore, si plusieurs chattes ont des petits en même temps, ils seront élevés ensemble et allaités indifféremment par l'une ou l'autre mère. Enfin, les membres du clan s'avertissent des dangers, on a même observé des chats se liguant contre un ennemi commun (par exemple l'homme).
QUAND L'HUMAIN APPRIVOISE
Si les humains ont commencé à
s'intéresser aux animaux, ce n'était que dans un but utilitaire.
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LES CHIENS sont très vite devenus les fidèles amis de l'homme, chiens de compagnie, chiens de chasse, chiens de garde, chiens bergers. L'histoire a été pour eux plus facile à vivre. Que ce soit à la ferme comme à la ville, il a toujours trouvé sa place. Là aussi l'homme a mis sa main, il a créé des races surprenantes tant par le physique que par le caractère. Penser qu'un teckel, un labrador, un yorkshire, un beagle, un lévrier etc. ont tous le même ancêtre : le loup. Heureusement que le loup ne le sait pas, il y aurait de quoi en perdre la raison, non ? |
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LES CHEVAUX moins gâtés que les chiens et un peu plus que les chats en Europe. Le cheval servira comme bête de somme, il portera les marchandises, sera attelé à de lourdes voitures hippomobiles, ira à la guerre, labourera les champs, loin des honneurs et de la gloire, il sera un outil sans âme et sans intelligence (de nombreux précis d'hippologie le disent) et pour finir, en remerciement il sera mangé pour bons et loyaux services. | |
Quand l'homme fera une pause dans ses besoins guerriers et qu'il cherchera à conquérir le coeur des dames, il verra dans le cheval, un moyen de séduction loin d'être négligeable. La femme sera d'autant plus attirée par cet animal que restant à la maison, les distractions étant très restreintes. Quand Monsieur part à la guerre, le chien et le chat auront déjà trouvé une place dans le foyer alors pourquoi pas ce nouvel animal venu des pays du sud, plus fin, que les destriers, palefrois et chevaux de trait, avec de longs crins et avec des allures de majestueuses. |
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Le cheval commence à gagner ses lettres de noblesse dans les manèges militaires et civils et trouve une autre voie. En temps de paix, l'homme s'exercera au saut et au dressage et le cheval arrivera dans les clubs hippiques et sur les terrains de course tout naturellement. Les races se multiplieront et se mélangeront pour plus de beauté, pour plus de rapidité, pour plus ....toujours plus mais a t'on pensé au mental pendant ces longues années de sélection ? Le cheval fier de sa liberté et si beau à galoper nu à travers la campagne, va se retrouver 23 heures sur 24 enfermé dans un box au mieux, une stalle au pire ; lorsqu'on va le sortir, il faudra qu'il reste sans bouger le temps du pansage, puis aura un cavalier sur le dos et commencera à faire et refaire et des ronds et des sauts et encore des ronds et encore des sauts. On le récompensera en le remettant dans sa boite. On lui tondra son pelage d'hiver, pour mettre une belle couverture, on l'habillera de guêtres, de bandes de travail, de bandes de repos, de cloches, de protège- ci, de protège-ça, mais qu'en pense notre cheval ? Où sont passés les vertes prairies, les bains de boue, les copains avec qui jouer, et l'herbe qui est devenue granulés mous qui vous étouffent. |
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Sans oublier pour certains : Maman qu'on a quittée à 6 mois de force et qui aurait pu tant nous apprendre. Pour les pouliches le pire les attend, elles tombent enceintes d'un esprit malin sans comprendre, sans savoir, la main de l'homme ayant remplacé connaissance, charme de l'étalon et enfin union, sans parler de celles que l'on entrave et que l'on marie avec le père ou le frère, devant les yeux des éleveurs qui appellent cela la monte en main. Au diable la consanguinité et ses tares, l'humain sait-il que dans la nature aucun étalon ne saillit ses propres filles, ni qu'une jument se laisse courtiser par son fils, les chevaux connaissent-ils le danger de la consanguinité....? Et encore les autres petits (car
à 18 mois, on est un gamin), enlevés au groupe de copains,
on pose une selle, on met un homme sur le dos et
il doit courir vite, toujours plus vite vers la victoire ou vers la mort.
L'homme aime le cheval. |
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Apprenons qui il est, apprenons à le respecter et à nous faire aimer de lui, rééduquons ceux qui n'ont pas eu la chance de tomber sur des humains comme nous. Il faudrait plus d'une vie pour racheter les erreurs des humains. Mais l'envie d'essayer de faire mieux, et de l'appliquer est un pas immense vers l'espoir.
Pour conclure cette introduction, si le cheval, le chien et le chat ont énormément
apporté en bonheur simple et pur aux humains, l'inverse reste à
prouver.
CHAPITRE 1
LES CHUCHOTEURS
Je vais prendre les 7 jeux de Pat PARELLI.
Pourquoi commencer par cette technique ? uniquement parce qu'elle est simple
et que ce génial cow-boy, essaye déjà de faire comprendre
au cavalier que tout ce que vous faites avec votre cheval doit être un
jeu. Le secret est de jouer avec votre cheval mais de travailler sur vous même.
Si votre cheval est un loisir pour vous, pouvez-vous être un loisir pour
votre cheval ? La majorité des leçons d'équitation commence
et finit sur le dos du cheval. Pensez vous que le cheval de lui même aime
sauter haut, piaffer, faire des courses au grand trot ...?
Vous êtes-vous demandé : comment mon cheval reçoit-il mes
ordres ? me comprend-il ?
Combien de cavaliers pensent que c'est de la faute de leur cheval si tel ou tel exercice est mal exécuté ? leur vient-il à l'esprit que c'est eux qui ont mal demandé, mal communiqué, ou pas du tout communiqué, dans un langage que le cheval peut comprendre ?
PREMIERE RÈGLE D'OR
Tout au long de ce chapitre je vous en donnerai plusieurs à non seulement mémoriser mais à mettre en pratique |
On doit toujours garder à l'esprit que le cheval est une proie dans le milieu sauvage. Son instinct le pousse à fuir devant le danger, c'est sa stratégie de survie. Lorsque vous montez sur votre cheval, pensez que chaque pression intempestive des jambes, les mains tirant sur les rênes et votre attitude ressemble à celle du lion qui saute sur le dos des chevaux et les mord à l'encolure et les enserre avec leurs griffes au niveau du garrot. Comme les chiens sauvages attaquent les chevaux au ventre, trop rapide pour eux, leur technique leur permettent que le cheval attaqué, se vide de son sang et plus, jusqu'à ce que la mort arrive. Ils n'ont plus qu'à suivre la trace, de la victime sur le sol et le dévorer ensuite. Donc quand vous touchez le ventre de votre cheval, prévenez le, c'est un privilège qu'il vous fait pour prouver sa confiance en vous, mais tout geste brutal pourrait recevoir un coup de pied. |
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Pat Parelli est un nouveau maître américain qui approfondit la relation homme cheval depuis plus de 20 années. Il est très connu en Europe, car les médias lui ont attribué une place d'honneur. Il a mis au point une méthode très structurée, le Natural Horse Man Ship, qu'il exporte avec un vif succès. Il existe de nos jours un brevet PNH, et des stages que l'on peut faire en France. Ils sont relativement chers quand c'est le maître qui les fait, mais il y a de plus en plus de ses élèves brevetés qui en font. Voir http://www.harasdelacense.com/ ou PHN.France.Parelli@wanadoo.fr |
Pour Pat Parelli, le travail au sol est fondamental, et trop souvent négligé dans l'enseignement classique. C'est aux côtes de son cheval, bien avant de monter sur son dos, que le cavalier peut obtenir de lui le respect et l'attention indispensables. Pour débuter, Pat propose aux cavaliers une série de sept "jeux", en longe.
Bases sur la psychologie du cheval en tant que proie constamment à la recherche de son confort et de sa sécurité, ce sont les mêmes jeux que pratiquent les chevaux entre eux afin de créer un ordre hiérarchique. Ils vous permettront d'établir avec votre cheval une relation fondée sur l'amitié, la confiance et la dominance. Utilisez une longe d'environ 3,50 m pour commencer, puis de 6,50m et 13,50m au fur et à mesure que vous progressez, et que vous obtenez plus de respect de la part de votre cheval.
Pour ma part, je travaille dans un rond de longe en sable avec comme clôture juste deux rubans électriques sans électricité, mais lorsque j'ai un poulain, je le lâche seul dans le même rond de longe avec l'électricité dans les rubans de lui même il apprendra vite qu'il ne faut pas y toucher ; je fais appel à son intelligence et à sa mémoire. Lors du travail, je n'ai jamais eu besoin de laisser l'électricité, car dans certains mouvements, le cheval peut toucher le fil sans le vouloir et il aurait une sanction non mérité qui parasiterait mon exercice. Bien entendu, je n'ai encore jamais travaillé sur un étalon rebelle, peut-être que je prendrais d'autres dispositions de sécurité, en cas d'évasion, à ce moment là.
VOICI LES 7 JEUX (tous les textes en violet sont tirés de Cheval Magazine, les photos du livre Natural Horse Man Ship et les dessins de Cheval Mag) en vert vous lirez mes commentaires |
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cliquez sur la photo du jeu que
vous désirez lire
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Malgré les dessins, les photos et le texte, tous très précis, je donne pour chaque jeu, des idées, des remarques sur ce que j'ai pu voir soit par vidéo de Pat Parelli et surtout ma propre expérience avec différents chevaux. Votre expérience personnelle m'intéresse, faites moi parvenir vos sensations et vos résultats. |
Ce n'est qu'un échantillon des travaux sur les chevaux de Pat Parelli, je vous conseille de lire son livre et si sa méthode sous la selle vous convient, par internet, il a son site.
Sa vie et sa méthode sont très bien expliquées dans son livre.
Son deuxième livre parle de Shy Boy, un merveilleux livre sur le débourrage en pleine nature d'un mustang.
DEUXIEME REGLE D'OR
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Vous êtes le dominant ou le leader mais surtout rester un homme et le cheval, un cheval, ne l'imitez pas, le cheval est moins compliqué que nous et ne comprendra pas que le petit animal à deux pattes que vous êtes veuille être lui (et c'est valable pour les chiens et les chats) donc je protège, je nourris, je commande comme un humain qui s'appliquera à ce faire comprendre par la voix et des gestes simples et coordonnés. Bien entendu les cavaliers qui utilisent leur cheval comme un instrument de sport ne connaitront jamais cette joie, d'aimer cet animal et d'en être aimé |
Témoignage de Roxane : Je peux parler surtout de Parelli car c'est lui qui m'a ouvert les yeux, c'est le premier que j'ai testé.. et approuvé ! Il m'a donné envie d'avoir mon cheval car pour la première fois, sa façon de voir le cheval et de monter se rapprochaient de mon idéal, le partenariat entre homme et cheval et non plus la dominance par la contrainte. Je sais qu'il est assez critiqué dans le milieu classique, soit par ce que les gens ne comprennent pas ce qu'il fait et ne se donnent pas la peine d'aller chercher plus loin que leur cravache, soit parce que son côté "marketing" dérange.... certes.. mais sans ça beaucoup ne l'aurait sans doute jamais connu, dont moi, et cela aurait été une grosse perte pour l'humanité !
Il y a sans doute aussi pas mal de jalousie ce qui ne facilite rien. C'est vite vu, je pense que si je ne l'avais pas connu, j'aurai suivi la voie traditionnelle pour dresser Idaho , seule j'étais paumée, non seulement il n'était pas débourré (ou alors de quelle manière...) il était vert, mais en plus il avait été maltraité...alors un redressage classique l'aurait sans doute cassé à jamais. P. Parelli c'est une base éthologique, et ensuite une fois que tu as compris le concept, tu as des niveaux à passer, c'est très structuré, c'est accessible à tout le monde, il suffit de plus ou moins de temps (m'a fallu 6 mois rien que pour le premier jeux avec le mien, le jeux de l'amitié...) Ensuite, une fois que le partenariat est établi, que le cheval te fait confiance et te respecte, les progrès sont rapides, les jeux sont une aide efficace pour que petit à petit, la communication se fasse naturellement et progressivement, jusqu'à ce que le simple langage du corps, sans cravache ni menace, le cheval obéit au quart de tour et ça c'est fantastique ; il t'obéit parce qu'il le veut bien et non parce qu'il est menacé. Il te reconnait alors comme l'alpha et ne discute par les ordres ! Bien sûr comme dans la harde, les chevaux se testent toujours pour voir qui est le plus fort et qui est digne de confiance, il suffit alors de le lui prouver que c'est toujours toi le chef !
Toutes ces "nouvelles" méthodes de chuchoteur, elles ont toutes une même source "la compréhension du cheval en tant qu'animal proie". Il faut se mettre à la place du cheval, chercher pourquoi il réagit de cette façon plutôt que d'une autre, et une fois qu'on a compris ce simple principe, tout devient plus limpide ! Et plutôt que d'appeler ce cheval une charogne de bestiole qui ne comprend rien... alors on se rend compte que c'est nous les humains, qui agissons en opposition totale avec le cheval. D'ailleurs, si on regarde de plus près, entre homme et cheval, on a rien en commun, nous prédateur et lui proie. Il est normal que l'homme se mette au niveau du cheval et non le contraire. Si tout propriétaire de cheval et autres professionnels prenaient le temps de comprendre la vraie nature du cheval, s'ils passaient du temps à le découvrir et à s'ouvrir aux chuchoteurs, bien des problèmes et accidents seraient évités. Heureusement de plus en plus, la conscience s'éveille et les bénéfices vont autant au cheval qu'à l'homme ! A bientôt Roxane